Ann-Sophie Duyck : « Ne pas viser l'inaccessible »

Crédit photo Maxime Segers - DirectVelo.com

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Huitième, c'est bien mieux que la 23e place des Jeux olympiques il y a deux mois déjà. A Doha (Qatar), Ann-Sophie Duyck a effacé un peu plus la déception de Rio où elle était complètement passée à côté de son sujet. "J'en ai tiré les enseignements nécessaires et je me suis tournée vers les Championnats, d'Europe et du Monde forte de ce bagage", affirme la Belge de 29 ans à DirectVelo.

Toujours dans le top dix aux pointages intermédiaires, Duyck a fini en force pour accrocher un top huit qu'elle n'osait pas viser publiquement. "L'an dernier, j'en avais parlé et je termine neuvième. Alors cette fois, je préférais ne rien dire. Sans pour autant partir sans ambition. Je ne venais pas en congé juste pour rouler à vélo et voir où j'arrivais. Je venais pour repousser la douleur et me fixer des objectifs élevées, mais pas inatteignables", avance la rouleuse de Topsport Vlaanderen-Etixx.

PROGRESSER AU NIVEAU WORLDTOUR

Cinquième il y a deux ans à Ponferrada (Espagne), Duyck s'estime ici à sa place, constatant sans complexe l'écart qui la sépare du podium. "Je pense que d'autres filles progressent plus vite que moi. Mais j'ai commencé plus tard le vélo. J'ai moins d'expérience donc il me faut peut-être plus de temps pour aller de l'avant", analyse-t-elle. "Mais je compte bien franchir un pas supplémentaire dans le futur."

Mais avant le futur, il faudra d'abord s'assurer d'une place dans une équipe de l'élite puisque son contrat chez Topsport Vlaanderen-Etixx n'est pas encore prolongé. "J'espère atteindre une progression au niveau WorldTour et plus simplement gagner des kermesses", ambitionne-t-elle. "Je ne sais pas encore de quoi mon avenir sera fait, cela dépend de l'équipe. Mais je veux confirmer."

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