Fabien Rondeau rêve des Bleus et de montagne

Crédit photo Gwen Garot

Crédit photo Gwen Garot

Pour ses débuts dans le peloton amateur français, Fabien Rondeau s'attendait à souffrir, mais pas à ce point. "Je savais qu'il y avait une marche à franchir, mais je ne m'attendais pas ce que ce soit si dur. Ce qui m'a le plus surpris, c'est qu'en course ça ne débranche jamais. Le peloton roule tout le temps vite, et il a fallu s'adapter", relate-t-il auprès de DirectVelo. L'Espoir première année dit avoir mis du temps à prendre le rythme des compétitions. "Sans doute parce qu'au début, je ne faisais pas le nécessaire pour performer. En Juniors, je ne faisais pas partie des mecs qui faisaient déjà le job à fond. Mais j'ai compris qu'en Elites, ça ne pouvait plus passer. C'est en étant plus sérieux que j'ai commencé à obtenir des résultats". 

« UNE ANNEE DIFFICILE »

Car le pensionnaire de l'UC Nantes Atlantique a fini par trouver la bonne carburation, jusqu'à enchaîner les bons résultats durant le Printemps. "Je me suis vraiment débloqué au mois de mai, une période durant laquelle j'ai enchaîné pas mal de Top 10 y compris au niveau Elite Nationale". 4e d'étape sur le Tour du Loiret, 8e sur le Tour du Lionnais, Fabien Rondeau a trouvé ses marques, mais ne s'est pas senti bien dans ses baskets à Nantes. "Personnellement comme collectivement, ça aura quand même été une année difficile".

« DECROCHER MA PLACE EN EQUIPE DE FRANCE »

Il a donc décidé de changer d'air en 2017, direction le VC Rouen 76. "Il fallait que je parte. J'avais le choix entre Sojasun et Rouen. Jean-Philippe Yon (directeur sportif du VC Rouen 76, NDLR) a trouvé les mots. J'ai de suite accroché à son discours et ça m'a donné envie de signer dans l'équipe". En 2017, celui qui a totalité huit Top 10 sous les couleurs nantaises ne manquera pas d'ambitions. "Je sens un bon groupe, capable de faire de belles choses collectivement. Je veux gagner des courses et décrocher ma place en Equipe de France Espoirs. J'ai envie de passer un vrai cap". Surtout, Fabien Rondeau a des rêves de montagne plein la tête. "Ce que j'aime, c'est grimper. Malheureusement, à Nantes, je n'ai pas trop eu l'occasion de disputer de courses pour les grimpeurs et ça m'a forcément déçu. En 2017, ça devrait aller puisque l'équipe a notamment fait une demande d'invitation pour la Ronde de l'Isard. Il y aura aussi Liège-Bastogne-Liège Espoirs qui est un gros objectif. Il y aura de quoi faire".

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