Fabien Schmidt (Côtes d'Armor-Marie Morin) a remporté ce samedi la première étape du Tour du Canton de l'Estuaire (Coupe de France DN1), disputée sur 151,7 kilomètres entre Chamouillac et Jonzac (Charente-Maritime). Il a devancé Grégoire Tarride (AVC Aix-en-Provence) et Romain Seigle (CC Etupes). Fabien Schmidt devient du même coup le premier leader de cette 27e édition. Voici les réactions recueillies par DirectVelo.

Romain Seigle (CC Etupes)
3e de l'étape
« C'était un peu difficile sur la fin. Quand j'ai bouché le trou sur les deux échappés (Artus et Tarride), j'espérais un peu qu'un ou deux coureurs viennent avec moi. On a insisté puis on a vu l'écart grimper. En voyant notre avance à l'entrée du circuit, j'ai commencé de penser que c'était jouable. Dans le final, Artus était un peu dans le dur, donc il avait du mal à prendre les relais. Avec un coureur de plus, je pense que ça ne serait pas revenu de l'arrière. D'un point de vue personnel, je ne suis pas déçu. Faire 3e sur cette étape est un bon résultat, d'autant que je ne me sentais pas forcément très bien au départ. C'est mon premier podium en Coupe de France, donc c'est particulier, ça fait plaisir. Après, quand on arrive si près de la victoire, on ne peut pas s'empêcher d'y penser, mais je reste placé pour le classement général en vue de l'étape de demain. En plus, Matthieu (Garnier) a pris des bonifications aussi, donc c'est tout bénéfice pour l'équipe en vue de l'étape de demain. »

Adrien Garel (VC Pays de Loudéac)
4e de l'étape
« C'était une course très nerveuse. On savait qu'il fallait être devant dès le départ. Personnellement j'ai eu du mal à mettre en route car j'ai le Tour de Normandie dans les jambes. Les gars m'ont bien aidé sur la première partie, car je n'étais pas forcément très bien, et je les en remercie. Jusqu'au 2e sprint intermédiaire, j'avais du mal à me mettre dans la course, j'étais assez mal placé et je faisais des efforts superflus. Sur la fin de course, on a roulé pour Cyrille (Patoux) et pour moi, car j'avais déjà pris 4" de bonification. Dans le final, Lauk et Schmidt profitent d'une petite cassure pour boucher le trou qu'il restait. On a pensé qu'ils allaient se regarder, mais ça n'a pas été le cas. Je suis un peu déçu car je pense que j'avais ma chance, au sprint, dans le groupe. C'est une Coupe de France, donc c'est forcément rageant de passer si près. Sur l'étape à venir, on ne sait pas vraiment comment cela va se passer. Cela va dépendre de la façon dont les équipes courent, tout peut se passer. »