Maxime Bonsergent (Pays-de-la-Loire) s'est imposé, ce dimanche, lors de la 21e édition d'Arguenon-Vallée Verte, deuxième manche de la Coupe de France Juniors. Après 120 kilomètres de course entre Dolo et Jugon-les-Lacs (Côtes d'Armor), il a devancé Florentin Lecamus-Lambert et Gauthier Maertens (Bretagne).
Le lauréat du jour est revenu sur sa course auprès de DirectVelo.

DirectVelo : Tu étais le coureur protégé de l'équipe ce midi ?
Maxime Bonsergent : On avait donné trois noms de coureurs capables de gagner aujourd'hui (dimanche). On fonctionnait par binôme. Le but, c'était d'éviter qu'un leader se retrouve seul en milieu de paquet. Nous voulions toujours avoir quelqu'un dans les coups. Idéalement, il fallait même toujours avoir un coup d'avance. Personnellement, je devais me préserver pour les derniers tours mais j'ai senti qu'il fallait y aller. C'est venu tout seul. Trois autres mecs du comité sont rentrés avec moi. Devant, ce n'était pas plus dur que si j'étais resté derrière.

« JE GLISSAIS DE LA ROUE ARRIERE »

Le plus dur était donc fait ?
Il y a quand même eu un petit moment de flottement. Un groupe de six est ressorti et j'ai senti qu'il fallait en remettre une dans la bosse sinon, ça aurait été trop tard pour espérer gagner. Je suis revenu en haut de la bosse. J'ai bien soufflé. Je n'ai pas pris de relais pendant un tour. Puis Florentin (Lecamus-Lambert) est sorti.

Tu savais que c'était l'homme à battre ?
Je savais qu'il était très fort, surtout avec les résultats qu'il a eu ces dernières semaines. Je n'ai pas hésité à le suivre. On s'est tout de suite entendu tous les deux. On savait que ça pouvait aller au bout, même si on a temporisé un peu dans le final. J'ai joué malin pour prendre mon dernier relais à la flamme rouge puis je l'ai laissé emmener. Il s'est un peu affolé dans le final. Je l'ai laissé emmener le sprint. J'ai lancé de l'autre côté. Je glissais de la roue arrière, je n'avais pas beaucoup d'adhérence mais ça l'a quand même fait.

« JE SUIS DANS MON PIC DE FORME »

Place à la Classique des Alpes désormais !
Ca reste une course à part ! Ce sera sur la forme du moment. Je suis dans mon pic de forme mais ça reste vraiment une course difficile à gérer. Si ça réussit, tant mieux. Puis il y aura d'autres rendez-vous importants mais entre temps, je vais d'abord passer mon Bac S et mon permis. Je serai soulagé après le 8 juillet.

En tant que spécialiste du cyclo-cross, tu penses avoir des objectifs sur la route jusqu'à quelle période cette année ?
Mon objectif est d'aller jusqu'au Championnat d'Europe sur route. J'aimerais y être sélectionné. Si je ne suis pas sélectionné, je couperai au soir du Championnat de France. Les Mondiaux pourraient me convenir mais je ne sais pas si les sélectionneurs me feront confiance pour me laisser couper avant et me repréparer pour cette période-là.