Florian Maître : « Pas la dernière j’espère ! »

Crédit photo Marie Grenèche

Crédit photo Marie Grenèche

Après un début de saison accaparé par la piste, terminé par une cinquième place au Championnat du Monde de poursuite par équipes à Hong-kong, Florian Maître a ouvert son compteur sur la route avec le titre de Champion des Pays de la Loire (le classement). “La première mais pas la dernière j’espère”, déclare-t-il à DirectVelo.

« IL NE FALLAIT PAS ARRIVER AU SPRINT AVEC LUI »

Le coureur du Vendée U a pu compter sur son équipe pour faire la course dès les premiers kilomètres. Le duel entre les Vendéens et les Nantais tourne à l’avantage des premiers. “Nous étions en surnombre à l’avant. Je faisais partie des coureurs qui devait attendre le final. Finalement je suis revenu tout seul sur les échapps”.

Après quasiment une heure à chasser, Florian Maître laisse faire à l’avant et les Vendée U décident de secouer la tête de course. “Nous étions trois sur cinq mais avec un coureur comme Erwann Brenterch il ne fallait pas arriver au sprint. Au jeu des attaques je me suis retrouvé devant”, explique-t-il.

Le poursuiteur file vers la victoire avant de retrouver la Bretagne à partir de vendredi pour la SportBreizh, lui qui a remporté l’Essor Breton en 2016. “J’aime ces parcours et en plus je connais très bien car mes grand-parents habitent dans le coin. Tout le monde est en forme dans l’équipe et moi aussi alors je pense que la course peut nous réussir. On ne se focalise pas sur le classement de la Coupe de France DN1, on sait que l’on sera dans le coup en gagnant les courses”.

« JE ME DEMANDE OÙ JE SUIS ALLÉ LES CHERCHER »

Le rouleur profitera aussi de la cinquième manche de Coupe de France pour se tester sur le contre-la-montre avant les Championnats de France. “Même si c’est bien plus court, ça reste un bon indicateur. Je me suis fixé les deux Championnats de France du chrono en objectif. Je me dis comme ça que je me rattraperai si je rate le premier, sourit-il. Et puis comme il n'y a qu’un mois d’écart entre les deux, je pense que l’on peut surfer sur la condition”.

Passer de quatre kilomètres à plus de cinquante, est-ce si facile ? “Ce n’est pas du tout le même éffort. Je ne sais pas si la piste m’aide. Enfin si, car on arrive à aller chercher des ressources à la fin d’une poursuite qui peuvent nous aider en fin de chrono. Des fois je me demande même où je suis allé les chercher !”.

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