A 24 ans, Guillaume Martin a découvert le Tour de France et sa grande foire médiatique. Le grimpeur de la formation Wanty-Groupe Gobert s'est tout de suite fait un nom au milieu des coureurs français. D'abord grâce à une bonne première quinzaine (3e au sommet des Rousses juste devant le groupe des favoris) mais aussi à son goût pour la philosophie même s'il avouait à DirectVelo qu'il "n'avait pas envie qu'on ne retienne que ça" (lire ici).

En finissant le Tour de France à la 23e place (5e du classement du meilleur jeune), il a pris date pour les prochaines années. Mais comment se sent-on après ces trois semaines sur la plus grande course du monde ? "On a mal aux jambes ! Il y aussi une fatigue plus profonde qui s'installe dans les jours qui suivent le retour à la maison", confie-t-il à DirectVelo. "Je passe par des hauts et des bas quand je suis à la maison. Il y a des moments où ça va dans la journée puis après on est très fatigué. J'ai aussi plus dormi que d'habitude".

Pour éviter "le coup de blues" d'après Tour, Guillaume Martin participe aussi à la tournée des critériums. "C'est une manière sympa d'aller à la rencontre des supporters qui nous ont encouragés pendant le mois de juillet. Et ça évite de rester dans son canapé même s'il faut essayer de se reposer et de récupérer".

Il n'a pas tardé avant d'accrocher un nouveau dossard en s'alignant sur la Polynormande. "Je ne sais pas combien de temps il faut pour récupérer d'un Tour de France puisque c'était mon premier. Ce peut-être une semaine comme plusieurs mois. Je vais adapter mon programme de fin de saison suivant mes sensations. Pour l'instant, je suis prévu sur le Tour de l'Ain et peut-être, le Limousin mais ça dépendra aussi de la fatigue et de la récupération", disait-il avant la course. Sa sixième place à l'arrivée devrait le rassurer.