Alors qu’il s’entraînait, Romain Leroy est entré en collision avec une voiture. Chanceux, le coureur en sort indemne. Pour mieux s’imaginer la violence de la chute, voir ici la photo de son vélo.
Trois semaines après, Romain Leroy revient pour DirectVélo sur son accident et ses conséquences.

DirectVélo : Tout d’abord est ce que tu peux nous rappeler brièvement comment cela s’est passé ?
Romain Leroy : Après quelques jours de repos au sortir de la Ronde de l’Isard, j’allais faire une petite sortie d’entraînement avec un groupe. Quand j’ai croisé le groupe, j’ai voulu faire demi-tour pour le rejoindre. Je m’étais retourné quelques secondes plus tôt, juste avant de croiser le groupe il n’y avait personne. Sauf qu’au moment de faire demi-tour, une voiture que je n’avais pas eu le temps de voir (n’y d’entendre car j’avais la musique dans les oreilles !) était en train de me doubler à plus de 80km/h et m’a percuté de plein fouet ! Je me suis donc retrouvé inanimé sur le bitume et j’ai fini ma journée à l’hôpital.

Physiquement tu as eu beaucoup de chance, est ce que mentalement, les quelques jours qui ont suivi ont été facile à vivre et n’a tu pas appréhender de remonter sur le vélo ?
J’ai eu beaucoup de chance car je n’ai rien eu de cassé ni aucun traumatisme crânien. Merci le casque ! Je n’ai eu que des contusions multiples et sur le moment une légère perte de mémoire.
C’est vrai que les quelques jours qui ont suivi j’étais un peu abattu mais comme m’a si bien dit mon coach (Dominique Arnaud) : « Tu n’as pas le droit de ne pas avoir le moral ! Les conséquences de ce choc auraient pu être fatales et tu t’en sors indemne ! »
J’ai donc relativisé…
J’ai passé quelques jours sans rouler mais j’avais tellement hâte de reprendre que j’ai préféré occulter ce qui s’est passé et je n’ai donc pas eu de réelle appréhension.

Ou en est tu aujourd’hui ? La musique à l’entraînement, c’est fini ?
Aujourd’hui, 3 semaines après mon accident je me sens de nouveau en forme. J’ai retrouvé quelques sensations le weekend dernier au Tour de l’Eure et loir et j’espère être encore mieux à Mareuil & Verteillac.
J’ai quand même tiré quelques enseignements de cette histoire, c’est que l’on n’est jamais assez prudent sur la route. Et un petit conseil a tous les cyclistes :
Le casque à l’entraînement toujours tu mettras - La musique sur le vélo plus jamais tu n’écouteras !