Laurent Bourgeois (VC Lyon Vaulx-en-Velin), vainqueur de l’étape : « Je suis rentré de l’arrière et Cusin, qui était devant, m’a dit qu’il allait tout faire pour moi.  J’ai attaqué aux dix kilomètres. Desriac m’a suivi. Quand j’ai attaqué, ça m’a souri. Pour le sprint, je me suis méfié. Arrivé à trois, c’est toujours un peu compliqué. On a remporté les trois étapes, c’était inespéré. Chapeau à toute l’équipe. On a fait une jolie course. On savait qu’on avait des éléments pour jouer une place au chrono et au général mais on ne s’attendait pas à pareil résultat d’autant plus que quand on est un peu favori, c’est toujours plus compliqué. »

Cyril Bessy (CR4C Roanne), vainqueur du Tour des Cantons de Mareuil & Verteillac : « On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Hier, j’étais déçu, ce matin également mais ce soir je suis content. On avait une grosse équipe. Ils ont fait un travail énorme cet après-midi même s’ils n’étaient que deux. On a laissé sortir un groupe pas dangereux au général et ensuite on a contrôlé. La course s’est déroulée comme on avait prévu au briefing. »

Gaël Desriac (Albi VS), 3e de l'étape : « Quand Bourgeois était sorti, j’ai pris sa roue. Je me suis pris retourné et j’ai vu que les autres nous avaient laissé partir. J’ai pris des relais pour que le groupe fonctionne bien. Pour le sprint, on s’est beaucoup regardés  et il a été lancé très tard. C’était un sprint très court alors qu’il y avait une belle ligne droite de 500 mètres. Finir troisième, c’est chiant ! C’est une belle course et bien évidemment que j’aurais préféré gagner. Depuis une semaine, je me suis beaucoup plus entraîné car j’ai fini mon BTS dont j’aurai les résultats la semaine prochaine. Maintenant, j’aimerai continuer comme ça mais déjà je n’ai pas de course le week-end prochain à cause du Championnat de France. »

Alexandre Geniez (GSC Blagnac), meilleur grimpeur : « S’ils étaient arrangés devant, ils auraient pris le maillot. De derrière je ne pouvais qu’attendre. Je suis content de l’avoir gardé. C’était mon objectif. Quand j’ai vu Romain (Sicard, son coéquipier) sortir, je n’allais pas prendre sa roue mais je pense que si on avait été tous les deux, on serait rentré sur le groupe. Je pense avoir encore une bonne marge de progression, ce n’est pas en six mois qu’on atteint son maximum, du moins je l’espère surtout à seulement 20 ans. »