Line Burquier : « Tout pouvait arriver »

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

C’est avec le dossard N°1 et la pancarte de grande favorite que Line Burquier s’est élancée, ce samedi matin, au départ du Championnat de France Cadettes de cyclo-cross. Lauréate coup sur coup des trois manches de la Coupe de France à Besançon, La Mézière puis Jablines, la sociétaire du Comité Auvergne-Rhône Alpes a assumé son statut et décroché le titre national (voir classement) en effectuant la quasi-totalité de l’épreuve seule en tête, sur le circuit breton de Quelneuc-Carentoir (Morbihan). Elle revient sur ce  titre et sur son émotion auprès de DirectVelo.

DirectVelo : Tu avais remporté toutes les manches de Coupe de France cette année. Tu ne pouvais pas envisager autre chose que le titre ce samedi ?
Line Burquier : Il pouvait toujours se passer quelque chose comme un incident mécanique ou une chute. J’espérais gagner… J’en avais envie, mais j’avais conscience que tout pouvait arriver.
 
« J’AI EU PEUR QU’ELLE REVIENNE »

Tu as abordé ce Championnat différemment des manches de Coupe de France ?
Disons que c’est beaucoup plus de stress. C’est une course d’un jour alors qu’en Coupe de France, on peut se rattraper avec un total de trois manches.

As-tu été inquiète du retour de Maëva Squiban ?
Oui, c’est sûr que son retour m’a stressée. J’ai fait une faute en fin de parcours et j’ai eu peur qu’elle revienne suite à ça. Du coup, j’ai accéléré à nouveau pour tenter de creuser l’écart. J’ai donné tout ce qu’il me restait et j’ai réussi à faire le trou.

« DE PLUS EN PLUS GLISSANT »

Cette faute, c’est justement dû à ce stress spécifique au Championnat de France ?
Je ne sais pas trop… J’ai glissé alors que je venais de changer de vélo. Peut-être qu’il était plus gonflé. Ou le parcours s’est dégradé, par rapport au premier tour. C’était de plus en plus glissant, je l’ai senti.

T’attendais-tu à réaliser un tel hiver ?
Je voulais faire de mon mieux cette année mais en terme de niveau et de résultats, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. En plus, j’avais débuté ma saison en étant fiévreuse à Besançon, sur la première manche de Coupe de France. Je ne connaissais pas le niveau des mes adversaires en cyclo-cross et finalement, voilà, ça l’a fait !


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