En tête en tout début de course du Championnat du Monde de Cyclo-cross Espoirs, disputés à Valkenburg (Pays-Bas), Antoine Benoist a finalement pris la 6e place de l'épreuve remportée par Eli Iserbyt (voir le classement). Retrouvez sa réaction recueillie par DirectVelo.

Directvelo : Es-tu satsifait de cette 6e place ?
Antoine Benoist : Oui, bien sûr ! Je me suis vraiment fait plaisir sur cette course, même si je termine complètement mort. Je me suis donné à 100%, et en plus on ramène une médaille avec Yan (Gras)... C'est le top. Je me suis fait plaisir, c'est le principal pour moi.

« LA MOINDRE ERREUR COÛTE CHER »

Quand tu étais en tête, à quoi pensais-tu ?
Il y avait une part d'adrénaline, mais je ne me suis pas mis la pression. Après, je termine aussi premier Espoir 1, c'est bon signe pour les années à venir. Sur ce circuit, il valait mieux être devant car c'était très technique, et la moindre erreur, même devant nous, coûte cher.

Le parcours a-t-il évolué entre la reconnaissance et la course ?
Oui, ce n'était pas du tout pareil. Aujourd'hui, c'était un peu gelé... Avec la neige à la fin, j'avais du mal à passer les vitesses. C'était toujours collant, mais il y avait plus de parties gelées, et c'était difficile de maîtriser le vélo dans les ornières.

« J'AI ÉTÉ RÉGULIER »

Aux Championnats d'Europe, tu étais déjà 6e. Qu'est-ce qui a changé entre ces deux courses ?
Beaucoup de choses. Le circuit n'était absolument pas comparable. Je termine à la 6e place à chaque fois, j'ai été régulier toute la saison, à l'exception du Championnat de France. Mais le plus important, c'est que je me sois fait plaisir tout au long de l'hiver. L'an prochain, je pense que ma préparation sera similaire.

Quels sont tes plans, maintenant que la saison est terminée ?
Je vais relâcher un peu la pression, voir un peu mes amis. La saison est exigeante, et on ne profite pas autant que l'on voudrait de notre entourage. C'est beaucoup de sacrifices pour pouvoir être bien sur les cross. Je ne sais pas encore si je ferai de la route avant le mois de mars. J'ai besoin d'une bonne coupure avant de m'y remettre.