Drôme-Ardèche, un stage intensif pour les Bleus

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Le changement de date du Tour La Provence (2.1), où les Bleus avaient leur habitude depuis la création de la course en 2016, a contraint Pierre-Yves Chatelon à changer ses plans. "Ça n'aurait pas été rendre service aux coureurs de les aligner sur le Tour La Provence alors qu'ils auraient eu, au mieux, un seul week-end de course dans les jambes. Ça aurait été difficile face aux professionnels qui auraient pour beaucoup déjà disputé plusieurs courses", indique le sélectionneur national.
Il a donc choisi comme rentrée pour l'Equipe de France Espoirs le week-end Drôme-Ardèche, où deux courses d'un jour de Classe 1 sont au menu samedi et dimanche. "C'est une expérience. Si on se fait taper dessus, ce n'est pas dit qu'on la renouvelle", sourit-il.

« UN TOP 10 SERAIT UNE GROSSE PERFORMANCE »

Ces dernières années, la relève du cyclisme français a pris l'habitude de briller, face aux professionnels, sur des épreuves comme le Tour de l'Ain, le Grand Prix de Plumelec voire le Tour du Doubs. La tâche s'annonce plus compliquée en Drôme-Ardèche, face un plateau de grande qualité. Côté français, l'organisation attend Romain Bardet, Pierre Latour, Alexis Vuillermoz, Lilian Calmejane, Warren Barguil, David Gaudu, Arthur Vichot, Guillaume Martin... Sans oublier les WorldTour étrangères : Quick-Step Floors, Trek-Segafredo et Astana. Alors quels objectifs pour les tricolores ? "Si l'un d'entre-eux prend l'échappée matinale, ça serait une bonne chose. Je pense qu'un Top 10 serait une grosse performance. Nous n'avons pas fait de stage de début de saison. On prend ce week-end comme un stage intensif, avec des grosses charges de travail", prévient Pierre-Yves Chatelon qui a retrouvé ses coureurs ce jeudi soir.

VICTOR LAFAY SUR LA KATTEKOERS ?

Les tricolores ont fait une sortie collective, de 50 kilomètres (1000 mètres de dénivelé), ce vendredi matin près de Privas (Ardèche). Maxence Moncassin manque à l'appel (lire ici). Rémy Rochas (Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme) fait figure d'intrus dans un groupe qui comprend des spécialistes des classiques. "Je l'ai retenu pour lui rendre service, je lui ai tendu la main. Il est Espoir 4, c'est une année importante pour lui. Il aime les courses dures... Si l'Armée de Terre était repartie cette année, il aurait été aligné ici", pense Chatelon. Il détaille le reste de l'équipe : "Elle est partagée entre les coureurs à potentiel et les hommes en forme. Brunel, Burgaudeau et Guglielmi, c'est l'ossature des Classiques. Gaillard et Ferron sont des garçons en forme". Et Victor Lafay ? "Il a les qualités pour être présent sur la Kattekoers", assure le sélectionneur.

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