A l’arrivée du Championnat d’Europe contre-la-montre Espoirs, Julien Souton ne savait pas vraiment quoi penser de sa performance. “Je ne me suis pas senti “terrible-terrible”. Il y avait beaucoup de vent. J’ai bien monté la bosse dans le premier tour mais je me suis complètement écrasé dans le second tour”, racontait-il quelques minutes après l’arrivée pour DirectVelo. Surtout, l’actuel sociétaire du SCO Dijon était frustré de son choix, en terme de matériel. “J’avais pris une roue à bâtons à l’avant et ce n’était sans doute pas l’idéal avec ce gros vent”, constate-t-il avec le recul. “J’avais du mal à tenir les prolongateurs dans les parties descendantes. C’était dur… Ça soufflait beaucoup moins sur la reconnaissance, mais le vent n’a fait qu’augmenter pour la course. C’était vraiment compliqué de tenir les prolongateurs”, insiste le coureur de 20 ans.

DE L'EXPÉRIENCE POUR L’AVENIR

Qu’a-t-il pensé de ce circuit, relativement court, et à effectuer à deux reprises, chose rare lors des épreuves chronométrées en Championnats ? “Franchement, ça n’a pas changé grand-chose. On savait déjà ce qui nous attendait et il fallait simplement gérer au mieux, mais comme tous les autres coureurs. Cela ne m’a vraiment pas perturbé”. 28e à l’arrivée, à 2’17” du Champion d’Europe italien Edoardo Affini, Julien Souton n’oublie pas qu’il était avant tout là pour apprendre, lui qui avait gagné sa place lors des Championnats nationaux de Mantes-la-Jolie (Yvelines). “C’est une belle expérience. Ca me permet de voir la différence qui me sépare encore des meilleurs pour le moment. Il reste du travail, mais c’est bien de voir ce qu’il en est”.