Thomas Champion, né le 8 septembre 1999, est l'un des plus jeunes coureurs du Tour de l'Avenir 2018. "C'est une belle opportunité d'être ici, apprécie-t-il. Je ne suis qu'Espoir 1. Je suis sur la route depuis seulement deux ans". Le coureur des Pays de la Loire est dans son élément, lui qui aime les courses par étapes. "Mais je suis là pour apprendre et aider l'équipe", tempère-t-il.

Au sein de son équipe, il a le rôle de grimpeur. Le sociétaire du Vendée U pense ainsi s’économiser jusqu'au pied des Alpes pour tenter de performer sur les quatre dernières étapes. "Je n'ai pas de pression. Je ne connais pas le niveau. Je ne sais pas comment on gère dix jours de course. Si je peux garder des forces pour la fin, ça serait pas mal !", assure-t-il.

« NI COUP DE MOU, NI COUP DE FORCE »

Depuis le début de saison, le membre du CREF des Pays de la Loire se trouve constant. "Je n'ai clairement aucun résultat significatif mais je suis toujours présent. Il n'y a eu ni coup de mou, ni coup de force", estime le 3e d'Anjou Pays de la Loire Espoirs, 14e d'étape au Tour Nivernais Morvan et 27e de la Ronde de l'Isard (2.2U). Il apprécie d'avoir enchaîné "les belles courses" et d'être toujours présent fin août.

Thomas Champion arrive à un tournant de sa jeune carrière. Spécialiste de VTT, il a considérablement diminué son programme de cross-country cette année. "J'ai disputé deux courses par étapes, trois manches de la Coupe de France et le Championnat de France (21e). Je n'ai fait aucune course régionale", fait-il savoir. Le natif de Loire-Atlantique sait qu'il va tout de même devoir faire un choix. "Je déciderai en fin d'année. J'aime les deux disciplines mais il faut choisir car être moyen dans les deux, ce n'est pas très intéressant", sourit-il.