DN1 : « L’Espoir fait vivre » pour l’Océane Top 16
L’Océane Top 16 est en grand danger. A la veille du début de la dernière manche de la Coupe de France DN1, la Boucle de l’Artois, le club pointe à la 19e et avant-dernière place du classement, synonyme - virtuellement - de relégation vers la DN2 (voir classements). Une situation forcément très préoccupante pour l’ensemble des coureurs de l’équipe, dont Ludovic Nadon, un ancien de la maison. “C’est une situation super compliquée. On va tout donner sur les trois étapes puis il sera seulement temps de faire les comptes à la fin du week-end. On verra bien le nombre de points que l’on a réussi à marquer”, tente-t-il de résumer à quelques heures de jouer la survie du club en première division.
« ABORDER CHAQUE ÉTAPE COMME UNE COURSE D’UN JOUR »
Impossible de se cacher à ce stade de la saison : la relégation est une vraie possibilité. “On y pense quand même, dans un coin de notre tête… D’un autre côté, je pense qu’il faut prendre cette Boucle de l’Artois comme une course normale. Surtout, il faudra aborder chaque étape comme une course d’un jour”, prévient l’athlète de 29 ans. “Nous avons un sprinteur (Louis Lapierre) et un rouleur (Aurélien Moulin), et une équipe pour faire le travail le dernier jour si nous avons un coureur placé au général après le chrono. Je vois une arrivée groupée sur la première étape, puis le contre-la-montre fera le général. Le dimanche, une échappée pourrait aller au bout. Cela dépendra de l’équipe qui aura le maillot à ce moment-là”.
« CE SERA QUAND MÊME TRÈS DUR »
Dans une telle situation, les coureurs de l’Océane Top 16 doivent-ils se focaliser sur leurs principaux adversaires du CC Villeneuve-Saint-Germain ? “Je pense que c’est plutôt eux qui vont nous marquer”, concède Nadon. “De notre côté, on se devra d’être offensif. On ne peut pas attendre et laisser les choses se faire comme ça... Il faudra prendre les échappées et tenter des choses”. Si le vainqueur d’étape sur le dernier Tour du Piémont Pyrénéen promet de se battre jusqu’au dernier instant, il avoue tout de même être craintif sur le sort de son équipe. “L’Espoir fait vivre, mais oui, ce sera quand même très dur. Notre situation est maintenant plus compliquée que celle de Villeneuve. Le fait d’avoir quelques points de retard est un gros handicap. Nous avons l’obligation de marquer des points, et pas eux. C’est difficile”. Ne reste plus qu’à tout tenter sur le terrain, pour sauver une saison bien triste sur l’ensemble des manches de Coupe de France DN1. “Les coureurs de Villeneuve ont bien joué le coup à Cherves mais on ne peut pas résumer le classement actuel à cette situation-là. Nous n’avons pas été bons sur l’ensemble des manches jusque-là. C’est de notre faute”.