L'AVC Aix-en-Provence joue la carte régionale

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Plus que jamais, l’AVC Aix espère porter haut les couleurs du cyclisme provençal et du grand sud au cours de la saison 2019. Comme souhaité par le staff ces derniers mois, la formation de DN1 a opté pour un recrutement régional à l’intersaison, en témoigne par exemple les arrivées des "Pommiers" Jonathan Couanon et Axel Narbonne. “On s’est aussi excentré sur l’Occitanie mais ça reste notre périmètre. Il y a de bons coureurs régionaux, alors autant les avoir chez nous”, explique Jean-Michel Bourgouin auprès de DirectVelo. “En terme de logistique, c’est mieux pour tout le monde. Et puis, ça permet aussi de créer des noyaux de trois-quatre coureurs qui peuvent aller régulièrement rouler ensemble”, ajoute-t-il. Contrairement à ce qui avait été imaginé, l’Espagnol Adria Moreno, fer de lance de l’équipe en 2018, a finalement rempilé pour une saison supplémentaire. Même situation pour Florent Castellarnau. “C’est quand même une déception car ils méritaient tous les deux une chance chez les pros. Mais bon, ils sont toujours là, chez les amateurs, alors on n’allait pas les refouler. Ce serait complètement illogique. Ce n’était pas le plan mais on est très content de les avoir. Ça donne encore une dimension supplémentaire à l’équipe 2019”.

Entre temps, alors qu’Adria Moreno avait des contacts, notamment, avec la Cofidis, Jean-Michel Bourgouin s’est assuré les services d’un autre homme fort du peloton Elites en la personne du Tarnais Romain Campistrous. “A l’origine, nous l’avions pris pour compenser le départ d’Adria Moreno, car il nous fallait un deuxième coureur de base avec Florent Castellarnau. On connaît Romain depuis longtemps. C’est un garçon qui sera dans la transmission, ça lui tient à coeur. On compte sur lui. Il sera important sur des épreuves de Classe 2 comme le Tour de Savoie-Mont Blanc, le Tour du Jura ou le Tour de la Mirabelle. En Coupe de France aussi, il sera important”. Une fois encore, les 2.2 seront très présentes au calendrier de l'équipe, avec également la présence au programme 2019 du Circuit des Ardennes. Sans oublier une éventuelle participation à la Ronde de l’Oise, elle aussi souhaitée.

PLUSIEURS SORTIES EN ESPAGNE ET EN ITALIE

Voilà donc finalement l’AVC Aix avec trois hommes de base : Campistrous, Castellarnau et Moreno, alors que le départ du sprinteur italien Leonardo Bonifazio était, pour sa part, acté depuis déjà l’été passé. Du côté des emballages massifs, justement, Dylan Maldonado devrait encore prendre de l’épaisseur cette saison. Mais Jean-Michel Bourgouin compte sur l’ensemble de son groupe pour performer. “On aura besoin de tout le monde à différents moments. Tout le monde pourra s’exprimer. Sur d’autres épreuves, nos puncheurs-grimpeurs devront répondre présent. On a harmonisé le calendrier pour ça. J’espère qu’on pourra jouer sur tous les tableaux”.

Début février, les Aixois reprendront dès l’Essor basque, où ils disputeront l’ensemble des manches. “Nous avons six coureurs de la région Occitanie cette année, donc autant en profiter pour les faire reprendre assez tôt”. Cette saison, les Provençaux devraient se rendre plusieurs fois de l’autre côté des Pyrénées… et des Alpes. “On va essayer d'aller un peu plus en Espagne, comme en Italie, où nous irons faire un bon bloc de courses en fin d’année, notamment. Etant donné l’endroit où nous sommes placés, ce n’est pas évident pour nous d’avoir un bon calendrier, suffisamment chargé, si l’on ne court qu’en France”. Jean-Michel Bourgouin l’avoue volontiers, il s’agit également de ce qu’il appelle “de bons réflexes économiques” pour une formation très éloignée, géographiquement parlant, d'un grand nombre d'épreuves hexagonales. Parmi les rendez-vous prévus en Italie, l’AVC Aix a notamment postulé au Tour du Val d’Aoste. “On ne l’a pas fait depuis trois ans, mais cette année, nous avons une équipe pour nous en sortir là-bas”.

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