Valentin Ferron pense bien digérer le Tour du Rwanda
Valentin Ferron revient tout juste du Rwanda, et il ne regrette pas son expérience sur le Tour national, avec l'Équipe de France Espoirs. “C’est la première fois que je quittais le continent européen. C’était un beau voyage. C’était une belle façon de lancer ma saison, au chaud, même si finalement, les conditions étaient également agréables en France sur les dernières semaines”, résume-t-il auprès de DirectVelo, tout juste rentré chez lui. L’habituel coureur du Vendée U a dû affronter un peloton où il retrouvait un niveau relativement hétérogène. “Il n’y avait pas la quantité, mais la qualité, oui ! Avec une équipe comme Astana ou les Conti Pro françaises, c’était du costaud. Sans oublier l’équipe nationale d’Erythrée qui était vraiment forte”.
L’athlète de 21 ans a donc enchaîné huit jours de courses dès la fin février, mais il promet ne pas être inquiet pour les semaines à venir. “C’est forcément particulier mais les étapes n’étaient pas trop longues. On avait trois heures et demi de course maximum, et les hôtels étaient toujours juste à côté de la ligne d’arrivée. Donc au niveau de la récupération, il n’y aura pas de problème”.
« J’AIME BIEN LA BOSSE D'ARRIVÉE »
Cela tombe bien : Valentin Ferron se tourne immédiatement sur Manche-Atlantique, ce dimanche. Une épreuve dont il a pris la 7e puis la 4e place ces deux dernières saisons. Et s’il montait sur le podium pour cette édition 2019 ? “Ce serait une suite intéressante. J’aime bien la bosse d’arrivée, elle me correspond. C’est un parcours usant où il peut y avoir pas mal de rebondissements et des conditions météos compliquées, comme sur la plupart des courses bretonnes”.
Vainqueur à trois reprises l’an passé, dont deux fois dès le mois de février, le Poitevin “espère gagner sur des épreuves Élites”, mais n’a “pas ciblé d’épreuves en particulier”. Sa priorité pour 2019 : travailler la régularité tout au long de la saison. “Ces deux dernières années, je n’étais pas vraiment présent en deuxième partie de saison. J’espère changer ça cette année. Peut-être qu’il faudra marquer une coupure plus importante en juin-juillet, pour garder de la fraîcheur”.