Tony Hurel : « Je suis vraiment déçu »

Crédit photo Thomas Maheux

Crédit photo Thomas Maheux

Il n’a manqué que quelques mètres, et un scénario favorable dans le dernier kilomètre, à Tony Hurel pour qu’il ne remporte Paris-Troyes ce dimanche. Mais le professionnel de St-Michel-Auber 93 a dû s’incliner devant Jérémy Cabot, qui a réussi son coup du kilomètre (voir classement). “Je suis vraiment déçu car j’avais les jambes pour gagner. Cabot a parfaitement anticipé le sprint à 500 mètres de la ligne et on ne l’a jamais revu”, explique-t-il auprès de DirectVelo.

Dans les dix derniers kilomètres, alors qu’il ne restait plus que 26 coureurs dans le premier peloton, c’est la formation Natura4Ever-Roubaix Lille Métropole - en  surnombre - qui a pris les choses en main pour son sprinteur Pierre Barbier. “Le problème, quand tu te mets à rouler comme ça à dix bornes de la ligne, c’est que tu risques de subir des attaques dans les tous derniers kilomètres, et c’est ce qui est arrivé”, souffle Tony Hurel.

« C'ÉTAIT DU GRAND PARIS-TROYES »

Le Normand avait surtout fait le choix de se focaliser sur Pierre Barbier dans le final. “J’ai pris sa roue avant le sprint. Mais lorsqu’il a lancé de loin pour aller chercher Cabot, je me suis rendu compte qu’il était au taquet et qu’il ne pouvait pas aller le chercher. Alors j’y suis allé, mais c’était trop tard. Et je suis venu mourir sur Cabot à l’arrivée”.

Tony Hurel pensait pourtant avoir fait le plus dur en ayant survécu à toutes les cassures et à une météo déchaînée durant une bonne partie de la journée avec par moments du vent, une forte pluie et même de la grêle. “C’était du grand Paris-Troyes ! Il a grêlé très fort ! C’était des conditions extrêmes. Et c’est ce qui a rendu la course aussi belle. Avec du grand soleil, on aurait eu cent coureurs ensemble à l’arrivée”.  

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