Clara Copponi, rare mais efficace

Crédit photo Olivia Nieto

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Difficile d’imaginer meilleure reprise pour Clara Copponi. 2e du Grand Prix Trévé-Le Ménec-Loudéac il y a huit jours (voir classement), la sociétaire du BioFrais-VC Saint-Julien-en-Genevois a signé son retour à la compétition par un podium. “J’aurais bien aimé gagner mais j’étais déjà super contente de ce résultat, pour ma première course de la saison. Et puis, devant moi, ça reste Audrey (Cordon-Ragot). Elle était au-dessus du lot”, résumait-elle auprès de DirectVelo après la course. Pour cette première manche de la Coupe de France, la Provençale a assisté à “une course fermée, encore une fois. Tout le monde attendait qu’Audrey bouge”, admet-elle. “Surprise d’avoir ces jambes-là après un gros travail toute la semaine en stage à Bourges”, Clara Copponi avait “peur d’être rincée”, mais il n’en a rien été.

Mais au fait, pourquoi la jeune femme a-t-elle attendu le mois d’avril pour faire son retour à la compétition sur route ? “J’aurais dû reprendre sur le Grand Prix de Chambéry mais finalement, j’étais à Manchester pour la piste et j’ai donc décalé mon retour sur la route. Puis je comptais revenir à Dottignies mais la course a été annulée”, rappelle l’athlète de 20 ans, frustrée de cette situation. “Certaines filles n’étaient pas plus mécontentes que ça car elles avaient encore le Tour des Flandres dans les jambes mais moi, j’étais  dégoûtée. Même si ça aurait été spécial de reprendre d’entrée sur une course de ce niveau”.

Cette saison, Clara Copponi ne devrait pas disputer énormément de courses sur route, enchaînant plutôt les nombreux stages. Sur les routes françaises, elle devrait courir à Plumelec, au Morbihan et sur le Tour de Bretagne, notamment, avant de disputer les Championnats de France Elites. “Je pourrai enchaîner les jours de course cet été. C’est la période à laquelle je devrais le plus courir”. Malgré un calendrier relativement léger, elle promet ne pas être frustrée, ni se poser de questions pour la suite à donner à sa carrière, entre la route et la piste. “Je ne me pose pas trop de questions. Ca devrait le faire. Je suis tellement motivée ! Je suis souvent en stage et à l’entraînement, c’est vrai, mais je fais des séances qui ressemblent aux conditions d’une course, derrière scooter par exemple. Je ne me fais pas trop de soucis”.  

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