Elie Gesbert est totalement décomplexé

Crédit photo Corentin Richard - DirectVelo

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Elie Gesbert n'en fini plus de surprendre et de progresser en montagne. Une fois encore, le sociétaire d'Arkéa-Samsic a réalisé une prestation de haute volée en altitude. Sur les rampes de la côte d'Aubignac, dans le final de la première étape de la Route d'Occitanie (2.1), le Breton a crânement défié le Champion du Monde, Alejandro Valverde. Finalement 3e derrière l'Espagnol de la Movistar et Edward Dunbar du Team Inéos, il a confirmé ses capacités pour ce type d'effort. ''J'arrive dans une bonne période. J'ai fait une bonne préparation en altitude, donc j'ai pris le coup de pédale en montagne'', explique-t-il à DirectVelo.

En 2019, Elie Gesbert se découvre un potentiel jusqu'alors insoupçonné dans les ascensions. 5e d'étape au Tour d'Oman (2.HC) au sommet de la « Green Mountain », 2e au col du Grand Colombier sur le Tour de l'Ain (2.1), 5e au sommet du « Géant de Provence », lundi dernier, lors du Mont Ventoux Dénivelé Challenge (1.1), le coureur de 24 ans a définitvement confirmé ses précédentes performances. Si, avant cette saison, il ne se montrait pas aussi performant au cours des ascensions, il tient tout de même à souligner qu'il avait déjà démontré de belles capacités par le passé. ''L'an dernier, j'avais été capable de faire du travail pendant le Tour de France pour Warren (Barguil), notamment''.

« UN TEST POUR ME MESURER »

Au contact des meilleurs escaladeurs du peloton, Elie Gesbert ne se laisse pas intimider. Les grands noms du cyclisme et leurs palmarès, il n'en a cure. ''Je ne fais pas de complexes par rapport à ça'', assure-t-il. Ainsi, si l'occasion se présente, l'ancien pensionnaire du Team Pays de Dinan n'hésitera pas à sortir de sa réserve, sans retenue pour croiser le fer avec ses adversaires. ''Je ne me fixe pas d'objectifs pour la fin de la Route d'Occitanie. Je vais essayer d'aller chercher le meilleur classement général possible'', assure-t-il.

Amateur des montées dites « sèches », l'ancien double Champion de France Juniors aura l'occasion de se frotter, ce samedi, à un enchaînement de cols. Après le départ d'Arreau, il devra s'attaquer à la Hourquette d'Ancizan, la côte de Capvern-les-Bain, le Port de Balès, puis la montée finale vers l'Hospice de France, sur les hauteurs de Luchon. Au total, plus de 4000 mètres de dénivelé l'attendront. ''Ça sera encore différent pour moi. C'est lors de la répétition des efforts violents que le purs grimpeurs sont à leur avantage. Moi, c'est surtout des montées sèches à la fin des courses que j'apprécie. Ça sera un test pour me mesurer'', conclut-il. 

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