Bryan Coquard rêve du maillot bleu-blanc-rouge et de rien d'autre. Sur le circuit de la Haye-Fouassière, le sociétaire de Vital Concept-B&B Hôtels ne viendra pas pour faire de la figuration. ''Tous les coureurs au départ ont une part d'eux-mêmes qui rêve du titre, mais chaque année, il n'y en a qu'un qui gagne. Ce sont des courses compliquées à gagner. En tout cas, je suis motivé pour donner le maximum et ne pas avoir de regrets dimanche soir'', déclare-t-il à DirectVelo en marge de la présentation des équipes à Vertou.

En Loire-Atlantique, le coureur de 27 ans est particulièrement motivé. Proche de ses terres, il espère se montrer à son avantage. ''Je ne suis pas loin de chez moi. L'équipe a également beaucoup d'attaches sur la région nantaise. J'aborde ce Championnat de France avec forcément beaucoup d'envie'' Si le sprinteur entend décrocher la victoire, il reste néanmoins conscient que la concurrence sera rude. ''Un Championnat, c'est une course difficile. Il faut être à la fois fort tactiquement et physiquement''.

« IL N'Y A QUE LA CONDITION DE DIMANCHE QUI COMPTERA »

Tout au long du parcours, Bryan Coquard sait que le peloton va s'éparpiller. Dans le vignoble nantais, des grappes de coureurs risquent de se détacher du peloton. ''Le parcours est exigeant et il y aura une forte chaleur. Ça va être difficile. Je ne pense pas qu'il y aura un sprint massif''. L'ancien pensionnaire de Direct Énergie sait de quoi il parle. Pour lui, le cru 2019 du Championnat de France a comme un air de déjà vu. ''En général, lors de la Classic Loire-Atlantique, après 200 kilomètres, les coureurs terminent très fatigués. Du coup, après 250 kilomètres sur le même circuit, avec encore plus de coureurs au départ et un niveau supérieur, ça va être une dure journée''.

Pour parvenir à décrocher le Graal, Bryan Coquard sait qu'il devra viser juste et ne commettre aucune erreur. ''Il faudra rester calme'', reprend celui qui retrouve petit à petit ses meilleures sensations. Vainqueur à six reprises cette saison, il aborde cette échéance avec le vent en poupe. ''J'arrive serein parce que j'ai vraiment fait le maximum pour arriver dans les meilleures conditions possibles. Maintenant, il n'y a plus qu'à bien faire''. Toutefois, il sait que les compteurs seront remis à zéro au départ de l'épreuve. ''Il n'y a que la condition dimanche qui comptera''.