Yannick Martinez : « C'était chaud ! »

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Et de six. Yannick Martinez (Guidon Chalettois) s'est offert, ce samedi, son sixième succès de la saison lors de la première étape du Tour d'Auvergne (Elite Nationale). A Gannat (Allier), il a pris le meilleur au sprint sur Sébastien Fournet-Fayard (Team Pro Immo Nicolas Roux), Issiaka Cissé (Team Cycliste Azuréen) et Robin Meyer (AVC Aix-en-Provence) -voir classement. Le Nivernais de 31 ans a exprimé sa satisfaction auprès de DirectVelo.

DirectVelo : Quelle saveur a ce succès ?
Yannick Martinez : Il est presque inattendu. Je pensais que c'était mal parti. A 20 kilomètres de l'arrivée, j'avais encore une minute de retard sur le groupe de tête (composé de sept coureurs, NDLR). J'étais dans un groupe où il y avait trois coureurs de Pro Immo qui ne voulaient pas rouler. C'était compliqué de motiver tout le monde pour passer des relais. Finalement, trois coureurs de Bourg-en-Bresse se sont mis à la planche. Nous sommes rentrés mais c'était chaud !

« IL NOUS A SURPRIS »

Comment as-tu géré le final ?
Je ne me suis pas affolé. Il y a eu des attaques juste avant le mur (passage à 16%, NDLR), à sept kilomètres de l'arrivée. C'était très dur. J'ai monté cette bosse à un bon train pour limiter les dégâts. Finalement, je me suis retrouvé en haut avec trois autres coureurs. Après, il ne restait que de la descente menant vers l'arrivée.

Étais-tu confiant pour le sprint ?
J'étais confiant mais c'était un peu chaud ! Issiaka Cissé est sorti aux 500 mètres. Il nous a surpris après le virage. Il y a eu une cassure et il a pris de suite 20 mètres. Je me suis dit « mince, je vais perdre la victoire ». J'ai dû lancer de loin pour revenir. J'ai remonté Robin Meyer puis Cissé juste avant la ligne.

« ÇA SE FERA À LA PÉDALE »

Tu confirmes ta bonne saison...
La saison se passe bien. Je suis content de mes résultats. Je suis régulier. Je suis dans les 15 meilleurs français. Je n'étais pas bien la semaine dernière. Aujourd'hui (samedi), je n'étais pas super en début de course. J'avais des mauvaises sensations. Ça s'est débloqué au fur à mesure. Je n'avais pas forcément coché le Tour d'Auvergne. Je viens sur les courses et j'essaie de faire au mieux. Je ne me mets pas de pression.

Comment imagines-tu la dernière étape ?
Elle sera très difficile. Il y a plus de 3000 mètres de dénivelé et pas loin de 200 kilomètres, avec le fictif. Ça sera peut-être l'étape la plus difficile de la saison sur une course amateur. Ça se fera à la pédale. On va essayer de contrôler jusqu’au pied du long col (la Croix-Morand, NDLR). Ensuite, on verra...



Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Yannick MARTINEZ