La Polynormande : Les réactions
Benoît Cosnefroy (AG2R La Mondiale) a remporté, ce dimanche, la 40e édition de la Polynormande (1.1), onzième manche de la Coupe de France Pro. Après 168,9 kilomètres, entre Avranches et Saint-Martin-de-Landelles (Manche), le Normand a devancé le stagiaire Valentin Ferron (Total Direct Energie) et Damien Touzé (Cofidis). Benoît Cosnefroy succède à Pierre-Luc Périchon au palmarès de l’épreuve. Aller à la réaction de : « C’était une course très dure, ça n’a fait qu’attaquer toute la journée, puis ça s’est fait à l’usure et à la pédale. Dans les derniers tours, on est passé à l’offensive avec Benoît Cosnefroy et Anthony Delaplace. C’est à ce moment-là que le groupe a cassé. Avec trois Cofidis devant dans un premier temps, on était bien partis… Mais ensuite, sur la dizaine qu’il restait devant, je me suis retrouvé tout seul, face à plusieurs AG2R La Mondiale ou Direct Energie… Ils ne m’ont pas fait de cadeau dans le final. Ils attaquaient à tour de rôle. J’allais chercher tout le monde mais sur la dernière attaque, c’était vraiment dur. La course a été usante et je n’ai pas pu aller chercher tout le monde. « J’avais regardé la course l’année passée, avec cette échappée qui est allée au bout. Au départ ce matin, j’avais l’objectif d’être dans l’échappée pour avoir un coup d’avance. Finalement, c’est un gros groupe qui est parti devant… Ce n’était pas une petite échappée, mais c’était l’idéal pour moi, alors je suis vraiment content.
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Une fois à huit, c’était facile à contrôler dans les bosses car j’étais parmi les meilleurs dans le final. Mais ensuite, sur le plat, vent de dos, c’était dur. Je faisais peur à tout le monde, je pense, et tout le monde était contre moi.
C’est décevant mais c’est comme ça. Je n’ai pas de regrets, c’est le jeu de la supériorité numérique. J’ai gagné le sprint du groupe. C’est toujours dur de tourner autour de la victoire. Depuis le Championnat de France, je n’arrive pas à gagner, c’est rageant, mais la forme est là et ça reste de bon augure pour la Vuelta ».
Dans le groupe, ce n’était pas très facile, mais ça allait encore. C’était un bon tempo jusqu’à trois tours de l’arrivée puis ensuite, ça a accéléré et c’est devenu plus compliqué pour moi. Je n’ai pas essayé de jouer un classement distinctif. Je me préservais vraiment pour le final, pour ne pas exploser totalement. J’étais à l’économie ».