Tour du Poitou-Charentes - Et. 5 : Les réactions
Andrea Pasqualon (Wanty-Gobert Cycling Team) a remporté, ce vendredi, la cinquième et dernière étape du Tour Poitou-Charentes en Nouvelle-Aquitaine (2.1), courue sur 167,4 kilomètres entre Aigre (Charente) et Poitiers (Vienne). Il a devancé Davide Cimolai (Israel Cycling Academy) et Anthony Roux (Groupama-FDJ) (voir classements). Aller à la réaction de : « Je suis quand même très content de cette seconde place. C'était ma course de reprise après un stage en altitude, la forme n'était donc pas top. Je suis très motivé par la Bretagne Classic, ce dimanche. Je remercie toute l'équipe pour sa confiance et son travail aujourd'hui (vendredi). « On voulait tout tenter pour aller chercher la gagne et repartir du Poitou-Charentes sans regret. Nous n'avons pas fait d'erreur, nous avons mis en place ce que nous avions prévu ce matin. C'était une bonne partie de manivelle. Nous avons fait le vélo qu'on aime. ça n'a pas marché mais quand ça marche, c'est beau. « On voulait une belle échappée avec quelqu'un de placé au classement général pour obliger Cofidis à se livrer d'entrée de jeu. Il y avait Damien Gaudin devant, j'ai parlé avec lui et je lui ai dit qu'il n'y avait aucun problème à ce qu'il prenne les bonifications. Le but était de rouler fort jusqu'à l'entrée du circuit pour que Christophe Laporte soit le plus vite isolé. « J'ai encore passé une belle journée à l'avant, ça roulait fort aujourd'hui. Gaudin était vraiment fort, mais Cofidis ne nous a jamais réellement laissé de marge. J'essayais de m'économiser le plus possible en vue de la bagarre sur le circuit final. On empruntait les mêmes routes que sur le Grand Prix de Buxerolles, que j'avais disputé l'an dernier chez les amateurs.
Christophe Laporte (Cofidis) s'adjuge le classement général de cette 33e édition. Il succède à Arnaud Démare (Groupama-FDJ) au palmarès. Retrouvez ci-dessous quelques réactions recueillies par DirectVelo.Réactions
Le bilan de ces quatre étapes est très positif, j'obtiens deux deuxièmes places et j'ai aussi travaillé les autres jours pour Rudy Barbier. Je n'ai pas gagné, mais je n'ai pas de regrets. Je préfère les arrivées dures comme aujourd'hui (vendredi) et avant-hier. On avait donc convenu avec l'équipe que c'était moi qui allait faire le sprint. Je n'étais pas bien placé dans le dernier virage et le coureur qui était en deuxième position a fait une cassure, j'étais donc trop loin pour espérer l'emporter.
Après Plouay, je ferai le Tour de Grande-Bretagne en vue de préparer le Championnat du Monde. J'espère faire partie de l'équipe d'Italie. »
Le but était de mettre un coureur devant pour rouler assez fort pour épuiser les équipiers de Christophe (Laporte). Notre but était de l'isoler. Julien (Duval) était devant, il a fait du gros boulot. Mon rôle était de ressortir dans le final. Nous sommes tombés sur une équipe Cofidis solide et un Christophe Laporte très fort. Je savais que ça allait être dur de le déloger.
La bosse du circuit final était bien placée, avec le sommet au kilomètre. Il y a plus d'opportunités. Le jour où j'aurai vraiment la bonne jambe, il y aura moyen de sortir au kilomètre. A cet endroit, on a senti que ça se posait dans le peloton et que tout le monde était rincé. C'était un beau circuit et une belle course ».
Ensuite, on avait l'intention qu'Alexis Gougeard et Tony Gallopin dynamitent la course. Pour ma part, je devais leur servir de point de relais à l'avant pour essayer de renverser le général. J'avais toujours une petite cartouche. Je savais que ça allait accélérer dans le final. Je savais que dans la bosse, Cofidis pouvait perdre beaucoup de monde. Si on montait fort la bosse, c'était là où on pouvait un plus gros écart. Je préférais la côte de ces dernières années car elle était plus dure, donc ça pouvait plus s'écarter. Il y avait en plus du vent de face.
Dans le dernier tour, ce sont d'autres équipes qui sont venus avec d'autres intérêts pour une arrivée massive. On a fait tout ce qu'on avait à faire aujourd'hui. On a mis toutes les cartes qu'on avait pour essayer de renverser le général. Christophe Laporte avait vraiment une grosse équipe. On a rien à regretter. Depuis deux ans, c'est un sprinteur qui gagne le chrono et qui glane 20 à 30 secondes de bonification avant, ça devient donc compliqué pour les non-sprinteurs. »
Gougeard a attaqué dans les derniers kilomètres, j'ai essayé de le suivre mais je n'ai pas réussi. Ces deux semaines avec le Tour du Limousin m'ont fait beaucoup de bien, ça fait plaisir et ça donne le moral pour la fin de saison. Je ne sais pas encore quelles courses je vais disputer. Ça fait du bien d'avoir passé les moments difficiles... »