Europe : Réactions de Demare et Bacon

Le Polonais Pawel Gawronski a remporté dimanche dernier le Championnat d’Europe dans la catégorie espoirs. Le Portugais Nelson Oliveira et le Français Arnaud Demare complètent le podium. Nacer Bouhanni termine à la 4e place. Pour www.directvelo.com, Arnaud Demare revient sur sa course, tout comme Romain Bacon (91e), grand artisan du retour du peloton sur les talons des deux hommes de tête.

Arnaud Demare : « Je suis content car nous étions tous en forme sur ces Championnats d'Europe. Avec le stage de Bernard et l'entraînement d'Hervé Boussard -mon entraîneur- j'ai pu confirmer mes résultats de la catégorie juniors. Il y a un peu de déception de ne pas arriver pour la gagne, mais les deux fuyards ont bien résisté au peloton, C'est vrai que nous n’avons pas eu de chance avec les ennuis mécaniques de Loïc (Desriac) et Geoffrey (Soupe). Cela nous a surement manqué pour revenir sur l'avant, mais Jérôme (Cousin) et Romain (Bacon) se sont vraiment fait mal pour pouvoir jouer la médaille. Sans eux, on aurait sprinté pour la 8e place. Je les remercie, et je leur rendrai l'ascenseur quand j'en aurai l'occasion. Le CC Nogent-sur-Oise me fait un programme qui me permet de bien progresser. Je suis souvent parti avec Bernard (Bourreau) et Nicolas Dubois. Et c'est sympa que le CC Nogent-sur-Oise me laisse avoir des objectifs avec l'équipe de France. »

Romain Bacon : « C'est parti tranquille la première heure car il y a un Belge qui est sorti tout seul au début, donc c'était une bonne mise en jambe. Ensuite il y a eu l'échappée avec Nicolas Bonnet, et c'était bon pour nous ! En revanche, la crevaison de Loïc (Desriac) et le pépin mécanique de Geoffrey (Soupe) nous ont compliqué la tache puisque nous étions en grande infériorité numérique pour prendre les coups une fois que l'échappée fut reprise à 60 kilomètres du but. J'ai dû rouler avec Jérôme Cousin durant les 30 derniers kilomètres car un coup était sorti avec le vainqueur, le Portugais et deux, trois autres coureurs. Le peloton arrive malheureusement à trois secondes et pour la troisième place. Je n'ai pas été le seul à avoir souffert de la chaleur et de l'altitude pendant 4h  -40°  à 900m d'altitude-. Quand on regarde le dernier tiers de la course, on s'en sort bien en faisant trois et quatre. »

Mots-clés