Emmanuel Hubert : « Ce n’était pas des paris »

Crédit photo William Cannarella / DirectVelo

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Emmanuel Hubert pouvait afficher un large sourire au terme du Tour de la Provence. Avec le succès final de Nairo Quintana sur la course 2.Pro, ponctué d’une victoire d’étape du Colombien au Mont-Ventoux Chalet-Reynard et de celle de Nacer Bouhanni, le premier jour, aux Saintes-Maries-de-la-Mer, Arkéa-Samsic a déjà frappé fort en ce mois de février.

Après une longue période sans succès, Nacer Bouhanni compte deux bouquets en ce tout début de saison, comme Nairo Quintana. Suffisant pour parler, déjà, de paris réussis quant au choix d’avoir recruté ces deux garçons à l’intersaison ?
“Je ne fais pas de paris. J’ai une croyance dans l’humain. Que ce soit pour Nacer ou Nairo… On sait que Nacer est un vrai sprinteur et un champion. On sait que Nairo est également un champion. Il y a parfois des fins de cycle dans certaines équipes, comme j’ai moi-même pu en connaître avec certains coureurs qui, ensuite, marchaient bien ailleurs après avoir quitté l’équipe. Tout ça fait partie du jeu. On connaît la donne”, répondait le patron de la ProTeam bretonne auprès de DirectVelo au Chalet-Reynard. “Que ce soit dans le cas de Nairo ou dans celui de Nacer, je ne considérais pas leurs venues comme des paris. Ce n’était pas non plus des assurances, mais j’étais confiant sur leur retour au plus haut-niveau”.

« L’ÉQUIPE GRANDIT ET PREND BEAUCOUP D’ASSURANCE »

Le patron d’Arkéa-Samsic a forcément pris beaucoup de plaisir à voir Nairo Quintana survoler la concurrence sur les pentes du Mont Ventoux. Et ce n’est sans doute pas terminé. “Il a encore une marge de progression, comme les autres. Je l’avais déjà vu faire de belles choses en Colombie… Il montait déjà des côtes très vite. Sur le Championnat de Colombie du contre-la-montre, on avait déjà du grand Quintana. Et ici, en Provence, il était le plus fort”.

Avec ces trois succès en Provence, combinés à celui de Nacer Bouhanni quelques jours plus tôt en Arabie Saoudite, la saison de l’équipe semble parfaitement lancée.
“L’équipe grandit et prend beaucoup d’assurance, beaucoup de maturité. Quand on met des têtes nouvelles dans l’équipe, ça implique forcément un plus gros travail des équipiers et ça augmente le niveau global de toute l’équipe. Tout le monde est impliqué dans le groupe. Tout le monde va de l’avant pour être au niveau des champions que l’on a recrutés”.

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