Paul Penhoët : « J’ai bien fait de faire ce choix »

Crédit photo Groupama-FDJ

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Parmi les meilleurs Juniors la saison dernière, Paul Penhoët n’a pas encore eu l’occasion de profiter de sa première saison chez les Espoirs, bien qu’il ait disputé une course aux Pays-Bas. "C’est frustrant, on est des compétiteurs alors on a envie de courir". Le Francilien relativise néanmoins, après s’être engagé cette année pour la formation Groupama-FDJ Continental. "J’ai bien fait de faire ce choix dès ma première année Espoir, parce que ça risque d’être plus dur maintenant pour les amateurs qui veulent passer pro"

Sorti du confinement, Paul Penhoët a passé les deux mois sans embûche. "J’avais des entraînements toutes les semaines, même si c’est moins chargé, j’ai quand même pas mal roulé". Mais le 6e du dernier Challenge Morphologics DirectVelo reconnaît avoir "un peu décroché la dernière semaine, car c’est plus dur dans la tête quand on sait qu’on va ressortir". L’ancien coureur du CSM Clamart a constaté que "tout peut changer du tout au tout en un rien de temps". Son enthousiasme de la découverte de l'échelon supérieur est vite retombé. "Le calendrier était programmé, j’étais super content, et puis on se rend compte qu’il y a d’autres choses plus importantes à côté"

TOUJOURS 2020 DANS LE VISEUR

Le garçon rend hommage à son staff "qui a été top" ces deux derniers mois. "On était au courant de tout ce qui se passait dans l’équipe, on n’a pas été lâché", reprend-il. Paul Penhoët attend désormais d’en savoir davantage sur ses courses pour 2020. "Le calendrier Espoirs et les courses sont sorties, mais on n’a pas encore de calendrier personnel". Il reconnaît être encore largement tourné sur 2020. "Chaque chose en son temps, je veux être concentré à fond si on court cette année, sinon on préparera l’hiver". Celui qui s’est notamment illustré sur la Course de la Paix Juniors s’attend d’ailleurs, par exemple, à découvrir Paris-Tours Espoirs le 11 octobre prochain.

La tendance est donc au retour sur la route depuis deux semaines. Sur les conseils de Frédéric Grappe, directeur de la performance pour Groupama-FDJ, Paul Penhoët reconnaît "une reprise tranquille". Et même s’il n’a pas dépassé les trois heures sur une sortie, le coureur de 18 ans plaisante sur quelques difficultés. "Sur les deux premières sorties, j’ai eu du mal avec la position en danseuse, mais c’est vite revenu". Après une première semaine pour "reprendre ses marques et voir comment les jambes répondent", l’Espoir 1 peut entamer le spécifique. "La forme n’est pas changée tant que ça, je suis bien sur le vélo". De bon augure, même si la reprise est encore loin.

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