Troisième de la première étape de l'Arden Challenge, Sylvain Moniquet s'est senti comme un poisson dans l'eau. L'Andennais est rentré en Belgique pour disputer l'épreuve wallonne, un peu à l'improviste. "Je me suis dit que ce serait un bon entraînement, sur des parcours pas si faciles que ça. C'est la seule course que j'ai pu faire cette année en Belgique. C'était gai de rouler avec mes anciens coéquipiers, se réjouit auprès de DirectVelo l'ancien sociétaire de la formation Wallonie-Bruxelles Development Team. J'étais motivé pour faire un bon résultat, mais je venais sans pression. Bref, je me suis bien amusé".

Membre d'un groupe de tête composé de huit coureurs, le coureur de 21 ans a tenté d'aller chercher la victoire d'étape en attaquant sous la flamme rouge. "Je savais que j'allais être battu au sprint. Hélas, je n'ai pas réussi, mais ce n'était pas chose aisée. Le parcours n'était peut-être pas assez sélectif pour moi. Je fais finalement 3e au sprint, j'ai des bonnes valeurs de puissance... C'est le principal", résume-t-il.

« ENVIE D'AIDER ET DE BIEN APPRENDRE » CHEZ LOTTO-SOUDAL

Sylvain Moniquet sort de la Ronde de l'Isard, où il a porté le maillot jaune dès le deuxième jour de course. Il l'a cependant perdu au cours de la dernière étape. "J'ai perdu mes coéquipiers dans les trois derniers cols. J'ai dû gérer ça tout seul. Je me faisais attaquer de partout, mais j'étais à bout. Les Lotto-Soudal étaient très costauds. Je perds le maillot, mais j'ai tout donné donc je n'ai pas de regrets à avoir", dit celui qui termine 7e du général.

L'an prochain, le coureur de la Groupama-FDJ Continental passera professionnel chez Lotto-Soudal. "C'est une équipe qui arrive à bien gérer les jeunes dans son effectif. En plus, c'est une formation belge. Je parle bien néerlandais. C'est un honneur de rejoindre des champions comme Philippe Gilbert, Caleb Ewan, John Degenkolb,... Cela me booste. J'ai envie de les aider et aussi de bien apprendre auprès d'eux", conclut-il.