Matthieu Demeautis a essayé de « mieux courir »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Après un début de saison plutôt discret, si ce n’est une 11e place au Bédat, Matthieu Demeautis a renoué avec l’avant de la course, ce lundi, à l’occasion du Grand Prix de Couëron. Dans le coup de trois coureurs qui s’est disputé la victoire, le coureur de l’Océane Top 16 peut se réjouir de sa journée. "Sur les dernières courses je courais un peu bêtement, là j’ai essayé de mieux courir. Aujourd'hui (lundi), je savais que ça allait rouler vite, il fallait attendre la dernière heure environ pour sortir. Il y avait un groupe devant, on est sorti en contre à 50''. C'était un peu foutu mais on a réussi à rentrer. Mais ça ne s'est pas entendu". Très active, la formation Côtes d’Armor-Marie Morin-U relance alors la course.

C’est Mathis Le Berre qui porte la première estocade, et Matthieu Demeautis n’hésite pas. "Mathis y est allé et j'ai suivi. Au final, on est parti à deux puis à trois avec le futur vainqueur qui était très fort (Ilan Larmet, NDLR). J'étais un peu juste car j'avais fait une grosse semaine auparavant, donc dans le final il m’en manquait". Le coureur de 23 ans est impuissant dans les derniers hectomètres, et doit laisser ses deux concurrents prendre le large. Mais qu’importe puisque la troisième place est assurée (voir classement). "On a roulé jusqu'au bout, on s'est entendu, on a dit qu'on faisait le sprint final. J'ai roulé un peu pour finir mes efforts et je les ai laissés faire au sprint car je n'en pouvais plus".

« À SAINT-ÉTIENNE, J’ÉTAIS JUSTE SUR LA FIN »

Retrouver le 3e du dernier Grand Prix de Plouay Elite Open sur le podium en Loire-Atlantique est une belle surprise, notamment du fait de l’infériorité numérique de l’Océane Top 16, par rapport à d’autres grosses formations au complet. "On était que deux avec Louis Lapierre, contre les Côtes d’Armor en surnombre, c'était un peu dur à contrôler. Mais du coup, en sortant avec Mathis ils n'allaient pas rouler. Nantes n'a pas relancé malgré leur présence dans le groupe, donc c'était bien". Actuellement en Normandie chez sa famille, Matthieu Demeautis récupère de ses gros efforts des dernières semaines. "Je profite de rouler là-bas pour préparer les grosses courses qui arrivent", ajoute-t-il.

Car à Saint-Etienne, sur la première manche de Coupe de France N1, il a accusé le coup dans les moments décisifs. "J'étais juste sur la fin, j'ai vu où il fallait retravailler pour les prochaines courses par étapes, comme le Saône-et-Loire, où j'aimerais briller". Surtout que l’Océane Top 16 n’a pas ouvert son compteur dans la Loire. "Il faut marquer des points pour être dans les 20, en vue du Championnat de France". Puis il espère participer au Tour du Loiret. "C'est un peu chez moi car mes parents y habitent, je connais toutes les routes". Inscrit de dernière minute à Couëron - "dimanche j'ai appelé l'organisation à 19h30 pour savoir s'il y avait une place, on m'a dit oui, donc je suis venu" - Matthieu Demeautis a eu raison de s’obstiner.

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