Paul Poux (Sojasun espoir-ACNC) a terminé, le week-end dernier, 9e du Tour du Gévaudan (2.2). Le spécialiste du contre-la-montre s'est classé 8e à l'Espérou et 12e au sommet de la montée Jalabert à Mende. Il a livré à www.directvelo.com son sentiment sur ses deux bons résultats sur un terrain difficile : "Je savais que je ne serai pas forcément ridicule dans les cols mais de là à les passer aussi bien c'est vrai que je ne m'y attendais pas non plus !"

Paul Poux, qui ne se voit pas comme un pur grimpeur, ne supporte pas bien les accélérations dans les cols. C'est ce qui l'a empêché de suivre les meilleurs lors des deux arrivées au Tour du Gévaudan. "J'ai plutôt abordé ces efforts comme des contre-la-montre avec moins de changements de rythme" indique-t-il.

Agé de 26 ans, le futur coureur de Saur-Sojasun n'a à ce jour pas une grande expérience des épreuves montagneuses. "En fait j'ai déjà eu l'occasion de faire quelques courses avec des ascensions comme le Week-End Béarnais, la Ronde du Soulor Aubisque, Oloron-Col du Pourtalet qui ne doit plus exister...  Le niveau n'était bien sûr pas le même que celui de ce week-end mais j'avais plutôt apprécié... J'avais même levé les bras au sommet du Col du Pourtalet (Pyrénées) dans la catégorie régionale" rapporte-t-il.

Dans les prochaines années, le Charentais ne serait pas contre progresser en montagne. "Il y aura beaucoup de travail et je suis motivé... mais pas question de laisser tomber les chronos" conclut le vainqueur du Grand Prix du Muguet, manche chronométrée de la Coupe de France.

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Outre rouler, Paul Poux sait aussi grimper /
Crédit Photo : Etienne Garnier - www.velofotopro.com