Tour de la Mirabelle - Et. 2 : Les réactions
Sjoerd Bax (Metec-SOLARWATT p/b Mantel) a remporté, ce samedi, la deuxième étape du Tour de la Mirabelle (2.2), disputée entre Neufchâteau (Vosges) et Saint-Amarin (Haut-Rhin) sur une distance de 177,4 kilomètres. Le Néerlandais a devancé Laurence Pithie (Groupama-FDJ Continental) et Idar Andersen (Uno-X Pro Cycling Team). Ce dernier conserve son maillot jaune de leader (voir classements). Aller à la réaction de : « Je n’étais pas sûr de mes sensations. J’ai subi une chute hier (vendredi). Il y avait de belles grosses montées. Je ne suis pas vraiment un grimpeur, mais plutôt un sprinteur ou un puncheur. Je suis très content d’avoir accompagné le premier groupe jusqu’à la fin. (Lors de l’erreur de parcours à la flamme rouge) J’étais assez préoccupé. Quatre gars ont pris la bonne route. Nous avons roulé fort pour revenir. Il n’y avait plus beaucoup de distance avant l’arrivée. J’ai été un peu coincé en arrivant dans le dernier virage. J’aurais dû mener et sprinter à ce moment-là. Je n’étais pas sûr de la distance qui nous séparait de la ligne d’arrivée. Les autres gars m'ont enfermé. J’ai attendu un peu trop longtemps et j’ai hésité, ce qui a fait que j’ai fini 2e. Mais j’ai réussi à devancer le coureur d’Uno-X (Idar Andersen). « Je me sentais vraiment bien. J’ai eu beaucoup d’aide de la part de mes coéquipiers qui ont roulé à l’avant du peloton jusqu’aux montées. Nous avons bien contrôlé et nous avons repris l’échappée à environ la moitié de la course. Quand il y a eu l’attaque dans la dernière montée, j’ai senti que j’avais le contrôle et j’ai bouché l’écart. Nous avons roulé comme lors d’un contre-la-montre par équipes sur la fin. À la flamme rouge, le gars devant moi a pris la mauvaise direction sur la droite. Nous avons rattrapé le groupe juste avant que le sprint ne démarre. Ce n’était pas une situation optimale. Je suis content de ma performance et d’être toujours en jaune. « Après Colin Chris Stüssi, le maillot de meilleur grimpeur reste dans l’équipe, c’est bien. Toute l’équipe a fait une grande course aujourd’hui (samedi) en la rendant difficile. Mes jambes allaient très bien dans les cols. J’ai attaqué dans l’avant-dernier col avec un coureur de Kern Pharma (Marti Marquez Roman). La montée était très longue. Quand le contre est revenu, on était deux de l’équipe avec Alexis (Guérin). Une fois la descente passée, le vent était fort. Puis, mon coéquipier Adria Moreno Sala est revenu. Il a imprimé le rythme dans la première partie de la dernière montée. J’ai réattaqué. Après la bosse, on s’est retrouvé à sept coureurs. C’était difficile pour moi au sprint, mais c’est une belle journée. « Depuis hier (vendredi), j’ai de bonnes sensations. J’avais attaqué à quatre kilomètres de l’arrivée dans la bosse. Ça fait un moment que je recherchais des sensations. Elles arrivent après l’Alpes Isère Tour. Physiquement, ça nous a mis un cran au-dessus, moi et l’équipe. On avait à cœur de bien faire aujourd’hui (samedi) surtout avec Pierre Gouault qui revient d’une fracture de la clavicule. On s’est battu. Je remercie toute l’équipe pour le boulot effectué. On a assuré l’essentiel du travail avec Pierre. On était toujours là dans le bon groupe jusqu’à ce que ça pète dans le troisième col. Il était long et le rythme était soutenu. On s’est retrouvé à 30. Dans la dernière bosse, c’est vraiment parti en costaud au sommet. Avec Pierre, on était presque content d’être là. Ceux qui sont partis étaient supérieurs, il ne faut pas se mentir.
Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.Réactions
Je pense que nous avons vraiment une bonne chance de gagner demain (dimanche) avec Paul (Penhoët) vu que ça ne monte pas trop. Nous l’entourerons ».
Je pense que demain (dimanche) sera une journée facile. C’est plat. Nous espérons remporter la dernière étape avec nos sprinteurs ».
Demain (dimanche), on se mobilisera pour notre sprinteur Filippo Fortin. Avec le vent, ce ne sera pas une étape tranquille avec près de 190 kilomètres ».
C’était une belle étape même si elle était un peu moins dure qu’il y a deux ans. Je l’affectionne car je n’habite pas loin. Cependant, le niveau est plus élevé et je suis malgré tout présent. Depuis le début de la saison, je suis un peu absent. Je suis content de prouver que j’ai encore le niveau d’être sur un vélo. C’est toujours frustrant d’arriver dans une nouvelle équipe et de ne pas pouvoir montrer ce qu’on vaut. On se met au service de l’équipe. C’est un rôle que j’ai déjà eu les années précédentes. Désormais, ça commence à fonctionner. Mon principal objectif est le Championnat de France qui est à une heure de chez moi. Je vais aller le reconnaître et me préparer pour cet évènement ».