Alexis Guérin sur sa lancée
Alexis Guérin est en jaune. Le coureur du Team Vorarlberg s’est emparé ce jeudi du maillot de leader à l’issue de la première étape du Tour de Savoie Mont-Blanc (2.2 - voir classements). “C’est bien de prendre le maillot, c’est joli pour les sponsors mais il reste trois jours dont les deux plus durs, observe-t-il pour DirectVelo. Ça me tenait à cœur de bien marcher en France. C’est appréciable mais il faut voir comment se passe la suite”.
L’Aquitain est sorti à six kilomètres du sommet du col des Saisies, le juge de paix de la journée. Il s’est retrouvé avec Jefferson Cepeda, avant de voir revenir deux autres Androni Giocattoli-Sidermec, Simone Ravanelli et Santiago Umba, et Valentin Paret-Peintre (Equipe de France). “Je suis devant avec les coureurs que j’attendais, ils sont très costauds”. L’arrivée en faux-plat montant, dans le centre de Praz-sur-Arly, lui correspondait. “Mais il y avait trois coureurs d’Androni pour faire le train. J’ai voulu enfermer celui qui allait vite (Santiago Umba). J’ai lancé un peu trop tôt et il vient me passer à dix mètres de la ligne. Ce n’est pas de chance mais j’ai déjà trois victoires cette année. Je prends la deuxième place, je suis content de moi”.
CONCLURE LE TRAVAIL
Et le voilà donc avec un maillot jaune déjà porté en 2016 après une victoire sur la première étape. Il lui reste trois jours pour inscrire son nom au palmarès du Tour de Savoie Mont-Blanc pour la première fois, et ce un an après sa deuxième place derrière Pierre Rolland. “J’ai avant tout envie de me faire plaisir, dit le coureur qui a reconnu la semaine dernière les étapes mauriennaises à venir. J’ai juste envie de faire un beau Tour de Savoie Mont-Blanc et conclure le travail que je fais avec mon entraîneur (Emmanuel Batalla) et mon entourage. Est-ce que ça sera la gagne ? Un podium ? On verra”.
Vainqueur ces dernières semaines sur le Tour de Haute-Autriche (2.2) et au Sibiu Cycling Tour (2.1), Alexis Guérin est sur “un petit nuage” depuis quelques mois. “C’est une belle saison. Et puis j’ai été papa récemment. Ça m'a donné des ailes. Je pense au départ de chaque course à mon fils et à ma femme qui sont à la maison. Forcément, sur la course, c’est plus simple pour performer”.