Axel Zingle a trouvé sa place et son rôle chez Cofidis

Crédit photo DirectVelo

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Au sommet de la bosse d'arrivée de la dernière étape de l'Arctic Race (2.Pro) à Harstad, le maillot Cofidis d'Axel Zingle se faufile pour remonter des places. Le coureur du CC Etupes arrache la 7e place. "J'ai senti que j'avais les arguments pour performer, ça me donne des idées pour la suite et j’espère bien faire un meilleur résultat d’ici la fin de l’année", se satisfait auprès de DirectVelo l'ancien Champion de France Espoirs. Mais cette remontée pointe aussi les progrès qu'il devra faire. "C’est toujours mon souci, je suis un petit peu trop timide dans les fins d’étape. J’ai du mal à me placer dans les premiers rangs du peloton. Je dois progresser sur cet aspect-là. Je dois un peu plus m’imposer".

Son stage a commencé après le Tour Alsace (2.2), par le Circuit de Getxo et, donc, l'Arctic Race. "J’ai bien pris mes marques sur l’Arctic Race, ça s’est bien passé, assure-t-il. Il fallait que je m’habitue au changement de vélo et au reste. C’était plus compliqué sur ma première course à Getxo. J’ai trouvé ma place et mon rôle dans l’équipe, j’espère continuer sur cette lancée". La route du vainqueur de Dijon-Auxonne-Dijon va le mener au GP Marcel Kint (20 août) et au Tour Poitou-Charentes. Le stagiaire pro va retrouver le maillot blanc et orange du CC Etupes pour la finale de la Coupe de France N1, à Fougères, le 7 septembre prochain. "Ce devrait être ma dernière course avec le club", précise le vainqueur de la Ronde du Porhoët.

Son périple entre France, Espagne et Norvège lui a aussi montré que les voyages font partie de la vie d'un pro avec ses inconvénients. "Je suis rentré de Norvège fatigué, alors je me suis surtout reposé depuis. On a pris plusieurs fois l’avion, avec la fatigue, ça faisait beaucoup et je me suis enrhumé". Mais l'ancien stagiaire de Delko, en 2020, ne découvrait pas le niveau du peloton pro et savait où il posait ses roues. "J’étais bien préparé pour ces débuts chez les pros. Si on regarde la moyenne des watts, c’est même “moins dur” que chez les amateurs car ça ne fait pas la course toute la journée. Mais le niveau est plus élevé, c’est sûr, donc c’est plus difficile de faire la différence, de bien se placer etc. Mais je ne me suis pas senti hors du coup". Pour ses dernières retrouvailles avec le peloton amateur, à Fougères donc, Axel Zingle compte récolter les fruits de ce premier mois avec les pros. "J’espère que l’enchaînement des kilomètres chez les pros m’aidera à être performant là-bas".

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