Ce n’était pas encore pour cette fois pour Hugo Hofstetter. Venu sur les routes du Tour Poitou-Charentes (2.1) avec l’espoir de décrocher une victoire d’étape, l’Alsacien n’a pas pu tenter sa chance, ce vendredi, à Poitiers, sur un circuit pris dans le sens inverse des éditions précédentes. Le final, chaotique, n’a pas permis au peloton de rentrer sur une solide échappée de huit coureurs, Clément Carisey résistant de justesse au retour du groupe des favoris (voir classements). “Ce n'est pas la faute des organisateurs. Les chutes sont dues à la combinaison de différents facteurs comme les bordures et le stress. C'est regrettable car ce n'est pas ce qu'on aime voir. J'ai eu beaucoup de chance, j'étais juste derrière la chute. J'ai presque réussi à passer par-dessus. Je pense que j'ai à moitié roulé sur un mec. J'espère qu'il n'aura rien. Dans le final, Arkéa-Samsic n'avait plus intérêt à rouler. Après, AG2R a roulé. On est arrivé juste derrière. À l'avant-dernier virage, ça s'est complètement relevé et du coup, ça s'est tassé. Je pense que c'est aussi à cause de ça qu'on n'est pas revenu. J'étais à moitié bloqué, je ne voulais pas prendre plus de risques que ça, pour éviter les chutes”, résumait-il à chaud, derrière la lignée d’arrivée, pour DirectVelo.

Cette fin de “TPC” était également l’occasion de revenir sur le choix du sprinteur de 27 ans de quitter l’équipe Israel Start-Up Nation pour rejoindre Arkéa-Samsic en 2022. “Je suis super content d'aller là-bas. L'année dernière, j'étais vraiment heureux de la façon dont ça se passait avec l’équipe Israel. Mais j’attendais mieux de cette saison. Je voulais faire le Tour ou la Vuelta et ça n’est pas arrivé. J’étais un peu déçu”. Puis Emmanuel Hubert, le manager de la ProTeam bretonne, a appelé l’ancien Champion de France Espoirs. “On s'est vraiment super bien entendu de suite. J'ai senti sa motivation de m’engager. C'est ce qui m'a vraiment fait plaisir. Quand quelqu'un est motivé à te recruter, tu as envie d'aller là-bas”.

Chez Arkéa-Samsic, l’ancien lauréat du Samyn ou d’une étape du Tour de l’Ain compte bien “avoir plus de libertés” que cette saison. “C’est le but ! C’est ce qu’Emmanuel souhaite pour moi. L’idée est aussi de retrouver  plus de semi-Classiques en Belgique car elles me conviennent bien”. Imagine-t-il pouvoir faire le Tour de France, chez les rouge-et-noir, malgré la présence de Nacer Bouhanni dans l’effectif ? “Avec Nacer, on est toujours resté sur une bonne entente. Parfois, on se voit sur les courses et on en profite pour parler. Il n'y aura pas d'ambiguïtés”.