Amandine Fouquenet : « Je suis quand même contente »

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

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Voilà trois jours consécutifs que l’échappée va au bout sur les routes du Tour féminin de l’Ardèche (2.1). Après deux étapes durant lesquelles le groupe de tête s’est toujours constitué à la pédale, dans des montées difficiles, il a cette fois-ci fallu batailler sur un terrain casse-pattes mais plus ouvert pour prendre “la bonne”. Amandine Fouquenet est parvenue à représenter le Team Arkéa à l’avant ce lundi mais l’athlète de 20 ans n’a rien pu faire dans les rues de Goudargues, lors d’une arrivée au sprint entre les attaquantes du jour. Elle a également vu la formation BePink rouler toute la journée pour protéger le maillot blanc de meilleure jeune de la Néo-Zélandaise Henrietta Christie et ne pas permettre à la Française d'espérer récupérer ce maillot distinctif. DirectVelo a recueilli la réaction d’Amandine Fouquenet après l’arrivée.

DirectVelo : L’échappée est encore allée au bout et cette fois-ci, l’équipe y était représentée !
Amandine Fouquenet : Je pensais clairement que l’échappée pouvait encore aller au bout. Aujourd’hui (lundi), ça a mis du temps à sortir. J’ai essayé plusieurs fois en début de course, sans grande réussite. Puis un gros groupe est sorti et j’ai cru que j’allais me faire piéger car ça commençait à faire rideau derrière… Mais j’ai réussi à y retourner avec un petit groupe. Les BikeExchange roulaient pour mettre une fille devant et une fois que c’est sorti avec l’une d’elles (Teniel Campbell, future lauréate de l’étape, NDLR), c’était bon.

Le groupe était imposant. Avec douze filles à l’avant, il aurait fallu beaucoup de réussite pour l’emporter...
Je suis déçue qu’il n’y ait pas le résultat au bout. J’ai fait une superbe course devant, j’avais envie de concrétiser avec un résultat mais ce n’est pas le cas. Je suis quand même contente de ma journée à l’avant mais c’est sûr que si j’avais pu faire autre chose sur la ligne, ça aurait été mieux.

« JE ME SUIS RETROUVÉE DU MAUVAIS CÔTÉ »

Comment expliques-tu que le groupe de douze soit resté groupé jusqu’au terme de l’étape ?
Sur les quinze derniers kilomètres, ça se regardait un peu. Personne ne voulait vraiment rouler. Il y a eu quelques attaques mais ça rentrait tout le temps, sans doute car certaines se sentaient capables de gagner au sprint.

Et tu n’as rien pu faire lors de cet emballage final…
Aux 500 mètres, dans le dernier îlot, le groupe s’est scindé en deux, sur les deux parties de la route, et je me suis retrouvée du mauvais côté. Après ça, j’étais vraiment mal placée pour le sprint et c’était trop tard pour espérer remonter. Je dois me contenter d’une placette, c’est dommage (voir classement). Les jours de course s’accumulent, je commence à avoir mal aux jambes. J’espère qu’il m’en restera encore un peu pour le dernier jour mais en tout cas, j’ai pris du plaisir à l’avant et c’est ça qui compte.

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