Souvenir Louison-Bobet : Les réactions
Mathis Le Berre (Côtes d'Armor-Marie Morin-U) a remporté, ce samedi, la 37e édition du Souvenir Louison-Bobet (Élite Nationale), courue sur 165,2 kilomètres autour de Noyal-Châtillon-sur-Seiche (Ille-et-Vilaine). Il a devancé Dylan Kowalski (VC Rouen 76) et Maxime Cam (Dinan Sport Cycling). Mathis Le Berre succède à Maxime Renault au palmarès (voir classement). Aller à la réaction de : « On a vite vu qu’on tournait bien devant, on avait tous de beaux gabarits. Sojasun n’était pas représenté dans l'échappée, on savait que ça allait rouler derrière dans le peloton. Avec les bonnes informations qu’on a eues, on a pu bien gérer le tempo. Dès que ça revenait à 40-50 secondes, on revissait. L'écart est remonté à 1’30". Derrière, il y a eu une belle équipe du VC Rouen 76 qui a très bien écouté les consignes et qui a attaqué pour écrémer les coureurs de Sojasun. Sur le circuit final, ça roulait super vite. Devant, on commençait un peu à tirer la langue. On y a cru jusqu’au bout et c’est ce qui a fait notre force. « Devant, on était six gars assez costauds. On est parti à un endroit où c’était un peu dur dans la bosse (la côte de la Halte de Laillé, NDLR) au bout de même pas 20 bornes. Il y avait vent trois-quart face dans cette montée. On s’est très bien entendu. On a réussi à prendre de bons relais. On s’est un peu économisé une fois qu’on avait fait le trou. Derrière, je pense qu’il y a eu pas mal de mouvements de course. Le contre n’a jamais réussi à se faire. On a bien géré. À la fin, j’étais mort, j'avais des crampes ».
Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.Réactions
Je ne voulais pas trop qu’on s'attaque. Quand c'est le cas, on se regarde et c’est là que les secondes défilent vite. C’était mieux de rester groupé le plus longtemps possible. Puis, à deux tours de l’arrivée, Mathis Le Berre a attaqué. Après, on a essayé d’organiser les choses. Les derniers kilomètres se sont passés comme je l’avais prévu, avec l'attaque du coureur de Laval (Florian Rapiteau, NDLR) car il était sûr d’être battu au sprint. Quand j’ai vu que Mathis Le Berre allait chercher tout le monde, je l’ai laissé faire car je savais que s’il y allait, c’est qu’il était fort et qu’il jouait le sprint. Je n’ai pas fait particulièrement de faute. Il était fort. Je fais 2e, c’est comme ça ».