Théo Delacroix : « J’attends plus de moi-même »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Théo Delacroix est actuellement sur les routes du Tour de Catalogne (2.UWT), la troisième course par étapes WorldTour de sa carrière après avoir déjà disputé, l’an dernier, le Tour du Pays basque et le Critérium du Dauphiné. Un niveau on ne peut plus relevé et auquel il compte bien s’habituer. “La densité est plus élevée, avec des équipes beaucoup plus fortes et plus structurées. C’est un peu plus compliqué mais sur certaines étapes, il y a quand même de quoi jouer”. Encore en pleine progression, le Jurassien a conscience qu’il doit encore passer un cap pour sa deuxième saison professionnelle chez Intermarché-Wanty-Gobert Matériaux. “Je veux m’appuyer sur la saison dernière pour essayer de franchir un cap. L’équipe me demande d’être opportuniste tout en faisant le travail, en protégeant au mieux les leaders. J’espère jouer ma carte sur certaines épreuves, y compris sur le Tour de Catalogne. C’est possible aussi”.

L’ancien Champion de France Espoirs sait qu’il va devoir montrer plus de choses, à terme, pour espérer faire une longue carrière chez les pros, alors qu’il a vu son compatriote Jérémy Bellicaud ne pas être conservé par la WorldTeam belge l’hiver dernier au terme de son premier contrat de deux ans avec l’équipe. Fin 2022, c’est Théo Delacroix qui sera à son tour en fin de contrat. “J’attends plus de moi-même. Cette année, j’espère passer un cap. Certains coureurs de ma génération l’ont déjà fait donc j’espère les imiter. Ce n’est pas toujours simple de le faire, j’ai un peu de mal à passer ce cap pour l’instant mais je compte bien franchir un nouveau palier et le valider rapidement. Et ça passe aussi par des participations à des courses WorldTour, ça doit m’aider”, insiste celui qui devrait disputer son deuxième Critérium du Dauphiné en juin prochain.

UN TRAVAIL D'ÉQUIPIER POUR LES POINTS UCI

Le coureur de 23 ans sait qu’il n’aura pas beaucoup d’occasions de jouer sa carte personnelle durant cette saison 2022. Alors que les manches de Coupe de France sont souvent considérées comme des épreuves ouvertes, où un plus grand nombre de concurrents peut espérer tirer les marrons du feu, Théo Delacroix ne devrait “pas en faire beaucoup”. La priorité est de toute façon ailleurs pour son équipe. “En ce début de saison, on pense beaucoup aux points du classement WorldTour. Peut-être qu’en fin de saison, si ça se passe bien, d’autres coureurs auront plus de libertés. Si on valide cette étape-là et qu’on est plus serein durant l’été, les équipiers auront plus de libertés. À moi d’en profiter si c’est le cas”.

En attendant, après sa première saison pleine chez les pros, il sait ce qu'il lui reste à travailler en priorité. “Je n’ai pas trop de soucis au niveau du placement. L’intelligence et la science de course, je pense les avoir. Ce qu’il me manque encore sûrement, c’est la force et la puissance. C’est là où je pèche encore un peu. Il va falloir prendre de la force”.

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