Samuel Watson se rappelle à son bon souvenir
C'est par un sprint massif que s'est conclue la Kattekoers 2022, le Gand-Wevelgem Espoirs, avec la victoire du Britannique Samuel Watson (voir classement). "J'ai toujours voulu gagner cette course", réagit auprès de DirectVelo celui qui avait tenté de s'échapper dans les Plugstreets, ces chemins non-asphaltés situés entre les deux ascensions du Mont Kemmel. "L'écart avec les échappés du matin a rapidement descendu dans la zone des monts. Dans les portions gravel, Romain Grégoire, qui fait habituellement partie de mon équipe Groupama-FDJ Continental, a attaqué et je l'ai suivi. On a rejoint l'échappée à ce moment-là mais l'entente du groupe n'était pas très bonne. Par conséquent, on s'est fait reprendre peu après. Un groupe est encore sorti à la fin, mais on a su faire la jonction dans les derniers mètres".
SPRINT LOGIQUE VU LE MANQUE DE VENT
Un sprint qui n'est que l'illustration de la tactique définie par l'équipe britannique pour le final de cette course. "A dix kilomètres de l'arrivée, nous avons eu une rapide discussion. Nous avons décidé de miser sur le sprint de Samuel Watson, tout en laissant Jack Brough et Harry Birchill suivre les coups", explique Jim Brown, coéquipier du vainqueur. "J'ai travaillé ensuite dans les derniers kilomètres et Bob l'a déposé dans le dernier virage". Samuel Watson souligne, lui, la rapidité du final. "Les derniers kilomètres étaient juste intenses. Tout l'inverse du début, où c'était assez facile".
En effet, selon les coureurs britanniques, un sprint n'était que la suite logique du scénario de la course. "Le vent n'était pas assez fort et pas très bien placé pour créer des bordures. J'espérais une course plus dure mais vu comment ça s'est fini, je suis content de son déroulement", se satisfait Samuel Watson. Jim Brown, sociétaire de WiV SunGod, confirme aussi cette impression. "Le début de course était facile. Je n'ai pas vu beaucoup de coureurs fatigués. Les monts sont durs, mais ce n'était pas la grosse bataille. Donc, finalement, ce n'est pas une surprise que ça se termine ainsi".
DAVANTAGE DE CONFIANCE EN SON SPRINT
Pour Samuel Watson, c'est la deuxième fois qu'il termine sur le podium à Ypres. En 2019, il avait pris la 3e place du Grand Prix André Noyelle chez les Juniors. "Je me souviens très bien de cette course. J'avais attaqué sur la fin et j'avais pu devancer le peloton pour la 3e place. Ici, c'était différent : je suis toujours le même coureur mais j'avais davantage confiance en mon sprint. Je ne me décris pas comme un pur sprinteur, mais ce qui a changé avec les années, c'est le fait d'apprendre à me fier plus à ma pointe de vitesse".
L'Espoir 3 a participé à plusieurs courses professionnelles en début de saison, terminant notamment 19e du GP Jean-Pierre Monseré (1.1). "Je ne le savais même plus, avoue-t-il. J'ai travaillé pour l'équipe mais je pense qu'avec de bonnes jambes, je peux aller les chercher. Sur les courses pro, on apprend beaucoup de choses, c'est un très bon entraînement". La semaine prochaine, Samuel Watson essaiera de continuer sur sa lancée au Triptyque des Monts et Châteaux (2.2U), la semaine prochaine. "Nous viendrons avec un fort collectif, beaucoup dans l'équipe pourront gagner. Nous irons bien sûr avec l'ambition d'aller chercher une victoire".
Un sprint qui n'est que l'illustration de la tactique définie par l'équipe britannique pour le final de cette course. "A dix kilomètres de l'arrivée, nous avons eu une rapide discussion. Nous avons décidé de miser sur le sprint de Samuel Watson, tout en laissant Jack Brough et Harry Birchill suivre les coups", explique Jim Brown, coéquipier du vainqueur. "J'ai travaillé ensuite dans les derniers kilomètres et Bob l'a déposé dans le dernier virage". Samuel Watson souligne, lui, la rapidité du final. "Les derniers kilomètres étaient juste intenses. Tout l'inverse du début, où c'était assez facile".
En effet, selon les coureurs britanniques, un sprint n'était que la suite logique du scénario de la course. "Le vent n'était pas assez fort et pas très bien placé pour créer des bordures. J'espérais une course plus dure mais vu comment ça s'est fini, je suis content de son déroulement", se satisfait Samuel Watson. Jim Brown, sociétaire de WiV SunGod, confirme aussi cette impression. "Le début de course était facile. Je n'ai pas vu beaucoup de coureurs fatigués. Les monts sont durs, mais ce n'était pas la grosse bataille. Donc, finalement, ce n'est pas une surprise que ça se termine ainsi".
DAVANTAGE DE CONFIANCE EN SON SPRINT
Pour Samuel Watson, c'est la deuxième fois qu'il termine sur le podium à Ypres. En 2019, il avait pris la 3e place du Grand Prix André Noyelle chez les Juniors. "Je me souviens très bien de cette course. J'avais attaqué sur la fin et j'avais pu devancer le peloton pour la 3e place. Ici, c'était différent : je suis toujours le même coureur mais j'avais davantage confiance en mon sprint. Je ne me décris pas comme un pur sprinteur, mais ce qui a changé avec les années, c'est le fait d'apprendre à me fier plus à ma pointe de vitesse".
L'Espoir 3 a participé à plusieurs courses professionnelles en début de saison, terminant notamment 19e du GP Jean-Pierre Monseré (1.1). "Je ne le savais même plus, avoue-t-il. J'ai travaillé pour l'équipe mais je pense qu'avec de bonnes jambes, je peux aller les chercher. Sur les courses pro, on apprend beaucoup de choses, c'est un très bon entraînement". La semaine prochaine, Samuel Watson essaiera de continuer sur sa lancée au Triptyque des Monts et Châteaux (2.2U), la semaine prochaine. "Nous viendrons avec un fort collectif, beaucoup dans l'équipe pourront gagner. Nous irons bien sûr avec l'ambition d'aller chercher une victoire".