Loreleï Vachey a tenté, sans succès, de secouer le cocotier avec ses coéquipières samedi dernier lors de la Coupe de France N2 au Grand Prix de Chardonnay. “L’objectif était d’être devant et de montrer le maillot. On a attaqué plusieurs fois. Je suis sortie seule mais c’était compliqué, surtout qu’il y avait le vent de face. Après, on s’est dit qu’il fallait se calmer car ça ne bougeait pas. Aucune autre équipe ne faisait la course. Ça ne servait à rien de se cramer alors qu’on est leader (du classement de la Coupe de France, NDLR)“, reconnaît au micro de DirectVelo la sociétaire de Lanester Women Bretagne.

La Bretonne de 19 ans a alors jeté son dévolu sur le sprint. “J’étais un peu à l’arrière avant le virage. C’est parti de loin. Je suis remontée petit à petit. Avec les jambes que j’avais aujourd’hui, je ne m’attendais pas à terminer 2e (voir classement). Être sur le podium, c’est une bonne récompense. Je suis contente mais en même temps, je suis quand même un peu frustrée car je voulais gagner“. Lors la première manche avec les N1, elle n’avait pas terminé loin du Top 20 (voir classement). “Il y avait un gros niveau. J’aime bien rouler avec les N1 parce qu’il y a quelques pros. Ça donne du rythme“.

Loreleï Vachey se considère comme une sprinteuse-rouleuse. “Les bosses, ce n’est pas mon truc mais je m’améliore. Il y a deux ou trois ans, je n’aurais pas pu tenir sur un parcours comme aujourd’hui. Je m’entraîne beaucoup, je ne fais un peu que ça cette année. Je hausse mon niveau grâce à mon coach Xavier Teisseire“. Elle a commencé le cyclisme à l’âge de 7 ans. “Je roulais près de chez moi. Mon voisin m’a vu à fond sur mon vélo. Il m’a dit : « pourquoi tu ne vas pas dans un club de vélo ? ». J’ai commencé dans un club du coin, puis j’ai évolué et Xavier Teisseire est venu me chercher“. Pour sa deuxième année Espoir, elle vise la victoire sur la Coupe de France N2 où sa formation occupe actuellement la tête après deux épreuves (voir classement). “Je pense aussi au Championnat de France. Ensuite, on verra comment ça se passe. Pourquoi pas aller encore plus haut“.