Le 17 avril, Adrien Maire a terminé en fanfare le Tour de Saône-et-Loire avec ses coéquipiers de l’AVC Aix-en-Provence, Harrison Wood et Axel Narbonne-Zuccarelli, en trustant les trois premières places (voir classements). “Dès le début, j’en ai un peu mis partout pour faire le GPM. Je voyais que les jambes répondaient très bien. J’ai continué à me projeter à l’avant. Quand Harrison est parti, on n’a pas roulé. Ça a fait notre jeu. On en a gardé pour la fin avec Axel. On a décidé d’attaquer dans la dernière bosse. On a pu faire la différence. Faire 1-2-3 sur une course de ce niveau-là, c’est sympa“, se réjouit auprès de DirectVelo le coureur de 21 ans qui s’est du même coup adjugé le maillot de meilleur grimpeur.

Après s’être classé la clavicule en janvier (lire ici), l’Espoir 4 retrouve des sensations. “J’ai pris mon temps pour revenir. À Annemasse et à l’Artois, j’étais bien, ça monte en puissance“. Il espère enfin décrocher son premier succès sur une Élite Nationale. “Je tourne autour. Ça concrétiserait le travail des années passées“, avoue l'Azuréen qui a commencé le vélo en Junior en FSGT. D’ici la mi-mai, il va passer ses examens pour obtenir sa licence en STAPS. “J’essaye de faire le maximum pour que ça ne m’impacte pas. Je m’entraîne toujours bien. Une fois cette période passée, je serai à fond dans le vélo“.

« L’ANNÉE OU JAMAIS »

Depuis le début d’année, il vit en colocation avec Kévin Vauquelin (Arkéa-Samsic). “J’apprends beaucoup à ses côtés. On se pousse mutuellement. Je fais des entraînements un peu plus longs et plus qualitatifs. Avant, j’étais autour des 12 heures, maintenant je suis plus à 15-16 heures. J’apprends à me faire mal. Ça fait de grosses différences. En course, ça va beaucoup mieux“. Il a conscience que cette dernière saison dans la catégorie Espoirs est importante. “Dans ma tête, c’est l’année ou jamais. J’ai l’impression d’avoir perdu deux années avec le Covid. Il faut embrayer et mettre le pied à l’étrier pour espérer quelque chose“.

Le 1er mai, Adrien Maire participera à la quatrième manche de la Coupe de France N1, le Chrono 47. Puis, il aura le Tour de la Bidassoa, Bourg-Arbent-Bourg, le Tour de la Mirabelle et peut-être la Course de la Paix avec l’équipe de France Espoirs comme la saison dernière. “J’aimerais bien marcher. Ensuite, il y a le Championnat de France où je souhaiterais bien figurer. Derrière, je vais continuer. J’ai une saison en décalé comme je n’étais pas trop prêt au début. Je suis assez frais pendant que les autres commencent à plier les ailes“. En août, il vise une sélection pour le Tour de l’Avenir, deux ans après en avoir été privé avec la région Sud PACA en raison du Covid. “C’est un rêve. D’ici-là, je dois montrer de quoi je suis capable et obtenir des résultats“.