Mattéo Vercher a su courir juste

Crédit photo Louis Chevalier - DirectVelo

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Parti tout seul de son équipe, ce dimanche, au départ de la Maggioni Classique Châtillon-Dijon, Mattéo Vercher n'aurait pas misé une pièce sur sa victoire quatre heures plus tard avenue Jean Bertin (voir le classement). "J'ai attendu qu'on arrive sur le circuit (avec la côte de Villecomte, NDLR). J'ai toujours eu un temps de retard. Je rentre seulement dans le dernier tour avec deux autres coureurs, dont Simon Combes, il me semble, raconte-t-il à DirectVelo. Pourtant, le vainqueur de Manche-Atlantique s'imagine encore loin de la tête. "Je ne savais pas que c'était le groupe qui jouait la gagne. J'ai demandé à un gars qui m'a dit que c'était le groupe de devant".

L'instinct du chasseur remonte tout de suite à la surface, surtout que le coureur de 21 ans connaît bien l'arrivée pour s'être classé 14e de l'Elite Nationale l'an dernier. "Je me suis replacé tout doucement. Au dernier virage, je vire 3e, je lance et je tiens jusqu'au bout", résume le vainqueur. Le représentant unique du Vendée U est "vraiment surpris" de sa victoire mais son isolement n'était pas un handicap insurmontable. "Dans ce cas, il faut courir juste. Je me suis fait oublier. Il fallait compter mes efforts, courir intelligemment, je n'avais pas le droit de me reposer sur d'autres personnes".

Dans ces conditions, il pensait "faire un Top 5, mais alors gagner... C'est une bonne journée pour l'équipe avec la victoire au Chrono 47". Mattéo Vercher va retrouver ses camarades avec les courses par étapes, "le Tour du Loiret et la Flèche du Sud". Et cette victoire dans Châtillon-Dijon arrive donc au bon moment. "J'ai eu la grippe il y a trois semaines, ça m'a bien plombé. Je ne suis pas encore au top de ma forme mais ma victoire montre que j'ai quand même de bonnes jambes".

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