Thomas SALVATORI

EC Saint-Etienne Loire

2e de l'étape à 24'' - notre photo

« J’avais prévu d’aller à l’avant assez tôt. Hier (vendredi), j'avais des bonnes jambes mais j’ai roulé pour l’équipe et avec la chaleur, je l’ai payé cash. Je suis une première fois sorti avec huit coureurs mais nous avons été repris au pied de la Croix Rosier. Ça montait vite, j’étais encore bien alors ça m’a rassuré. J’ai contré après le GPM comme j’avais prévu. On part à quatre (avec Quentin Bezza, Simon Combes et Artus Jaladeau, NDLR), l’entente était bonne même si le gars de l’Occitane avait du mal à passer ses relais. Quentin Bezza a attaqué sur le plat, on l’a tenu à distance avant de le reprendre. 

Simon (Combes) était fort dans les bosses, je l’ai laissé un peu faire. Sur le plateau après le premier passage sur la ligne, je l’ai relayé. J’ai fait le travail dans la descente comme il m’avait bien aidé dans les montées. J’ai coincé dans la montée finale, à un kilomètre de l’arrivée. Il était un petit cran au-dessus. Je me contente de cette 2e place. Dans quinze jours, je serai au Tour du Pays Roannais qui sera aussi un objectif. Puis j’aimerais bien marcher au Tour de Côte d’Or. Ce sont des courses qui me plaisent, c’est aussi une période qui me convient. J’espère que mon résultat du jour sera un déclic ».

T. SALVATORI

Adrien GUILLONNET

Hexagone-Corbas Lyon Métropole

3e de l'étape à 50'' et 3e du général à 39''

« Il fallait gérer la chaleur, c’était la priorité pour ne pas exploser en vol. Il fallait comme toujours faire attention de ne pas se faire piéger. L’AVC Aix-en-Provence a fait un écrémage dans le col de la Croix Rosier. Il suffisait de suivre. Ensuite, Villefranche a contrôlé et laissé l’échappée partir. 

J’ai attaqué après le passage sur la ligne, je voyais que tout le monde était dans le dur. J’ai attaqué en deux temps. Maximilien Juillard est revenu sur moi. J’ai préféré attendre le groupe car ça me semblait voué à l’échec. Il y avait encore une vingtaine de coureurs dans le peloton. Nous étions groupés au pied de la dernière montée vers l'arrivée, de deux kilomètres. C’est monté fort, il y a eu des attaques. J’ai fait mon effort dans le dernier kilomètre, j’ai réussi à décrocher les autres coureurs du peloton. C’était court, c’est dommage. C’est difficile de jouer les étapes et le général. Le bilan est quand même bon.

Je n’ai pas encore regardé le parcours pour dimanche, je sais que c’est moins difficile que ce qu’on a l’habitude d’avoir ici. Mais je me méfie quand même, avec la chaleur, le vent, la fatigue accumulée… Ce n’est pas une étape propice aux grands changements mais une course amateur, c’est toujours débridé. Ce ne sera pas simple. »

A. GUILLONNET

« Nous n’avons jamais été aussi bien positionnés pour gagner le Tour du Beaujolais (Tao Quemere est 1er du général, Maximilien Juillard 2e, NDLR). Mais derrière il y a un Adrien Guillonnet costaud. Il n’a pas pris beaucoup de temps cet après-midi mais il faudra être vigilant. Il faudra bien contrôler si une échappée d’une dizaine se forme sur la dernière étape. Le parcours est plus facile à gérer. Aujourd’hui (samedi), Giacomo (Ballabio) a chuté, Antony (Chamerat-Dumont) a crevé… Larry (Valvasori) et Thomas (Joly) ont dû se mettre tôt au boulot. On va compter sur tout le monde ce dimanche.

Je suis confiant, les coureurs sont capables de le faire mais nous n’avons pas gagné cette course depuis longtemps, c'était en 2013 avec Blaise Sonnery. Il faudra être prudent jusqu’à la fin. Pour le club, ça serait magnifique. Il faudra continuer de rouler en étant soudé pour aller faire la fête à Villefranche le soir… ».

Anthony BARLE