Pas de victoire à Gruissan pour Paul Penhoët à l'arrivée de la première étape de la Route d'Occitanie, remportée par Marijn van den Berg (voir classement). Les crampes l'ont terrassé dans la dernière ligne droite. "J'ai crampé aux deux mollets en lançant après le virage alors que ça ne m'arrive jamais, indique-t-il à DirectVelo. Les premières chaleurs ont joué je pense, et l'étape était longue".

Le sprinteur de la Groupama-FDJ bénéficiait de la confiance de ses coéquipiers. "Toute l'équipe a travaillé à bloc, Clément (Davy) a travaillé comme quinze. Il n'y avait pas trop d'équipes qui voulaient rouler avec nous avant le circuit final". Puis dans les derniers kilomètres, les Ineos Grenadiers d'Elia Viviani ont repris le manche. Mais le final va désorganiser l'équipe française. "Bram (Welten) est tombé à trois bornes de l'arrivée. Je me suis retrouvé tout seul mais heureusement il n'y avait pas de train organisé. On avait déjà dû boucher un trou tous les deux à cinq bornes de l'arrivée car on avait été piégé". Mais le vainqueur du Tour du Finistère ne se cache pas derrière les excuses. "Marijn était très fort en tout cas".

Vendredi, Paul Penhoët aura peut-être une nouvelle chance de gagner l'étape, à Graulhet. "C'est un peu plus dur. Il y a une longue bosse au milieu de l'étape mais assez loin de l'arrivée (le col du Montalet à plus de 100 km de l'arrivée, NDLR)". Avec un adversaire, déjà présent dans cette première étape, qui sera à surveiller. "Il faudra voir avec le vent s'il joue un grand rôle dans la course, comme aujourd'hui".