Julia Grégoire a fait le plein d’expérience sur les routes du Tour de l’Avenir. Alors qu’elle ne comptait que treize jours de course au niveau UCI jusque-là cette saison, la Wallonne a pu enchaîner cinq jours de compétition face aux meilleures Espoirs mondiales lors de l’épreuve hexagonale. “Le contre-la-montre s’est plutôt bien passé (44e, NDLR). C’était l’un des premiers que je faisais donc je n’avais pas trop d’attentes. Ensuite, on a travaillé pour Julie De Wilde sur les deux premières étapes en ligne, elle n’est pas passé loin de la victoire… Je suis tombée le troisième jour, j’ai eu quelques points de suture au genou et un doigt en compote. Il fallait s’accrocher pour la suite”, résume celle qui portait donc le maillot de la sélection belge durant l’événement.

L’athlète de 19 ans se décrit avant tout comme une puncheuse. “J’aime les parcours casse-pattes. La montagne, c’est trop dur pour moi. Mais j’apprécie les étapes qui ressemblent à ce que j’ai par chez moi, sur mes routes d’entraînement dans les Ardennes”, sourit-elle auprès de DirectVelo. “En Belgique, c’est compliqué de grimper les cols alors travailler la montagne, c’est un grand mot. J’essaie surtout de prendre confiance en moi, dans le peloton…”.

Il faut dire que Julia Grégoire est avant tout une spécialiste de VTT, elle qui multiplie les titres nationaux dans la discipline depuis des années. Alors, cette première saison sur la route chez AG Insurance-NXTG U23 lui sert avant tout de prise de repères. “Ça se passe plutôt bien, j’avance à mon rythme. Ce n’est pas toujours facile de jongler avec l’école à côté”, relate l’étudiante en école de kiné. “Je découvre beaucoup de choses. J’ai besoin de travailler mon positionnement dans le peloton car je ne suis pas à l’aise. En VTT, ce n’est pas du tout la même chose. Je dois enchaîner les kilomètres et prendre du rythme. Il reste du travail pour espérer jouer à haut-niveau sur la route”.