Nicolas Rousset-Favier : « Presque le goût d’une victoire »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Même s’il a manqué de peu le Top 10 (voir classement), Nicolas Rousset-Favier avait le sourire samedi dernier au pied du stade Geoffroy-Guichard. “Ce n’est pas grave, je suis content de finir la course pas loin des meilleurs”, assurait-il à DirectVelo à l’issue du Grand Prix de Saint-Étienne Loire. Il faut dire que ce résultat est presque inespéré pour le coureur du CC Étupes qui enchaîne les galères depuis quelques mois. “J’ai été sous antibiotiques pendant un mois, avec des sensations couci-couça”.

Il n’a pas été en mesure de terminer ses quatre premières courses de la saison (voir sa fiche DirectVelo). L’Auvergnat a enchaîné les rendez-vous médicaux, ce qui a fini par le lasser. “J’ai choisi de me reconcentrer sur mon entraînement. On n’arrive pas vraiment à mettre un nom sur ce que j’ai eu, un coup j’ai été été positif à la maladie de Lyme, une autre fois négatif. Maintenant, je veux m’entraîner et voir où j'en suis dans un ou deux mois”. 

« ON APPREND À GÉRER CES MOMENTS »

L'ancien pensionnaire du Vendée U estime tout de même revenir à un niveau correct. “Je ne suis pas à 100% mais ma course à Saint-Étienne est hyper rassurante, ça a presque le goût d’une victoire pour moi. Je reviens d’assez loin. Je suis content de ma journée”. Difficile pour lui d’imaginer au départ ce qu’il pouvait vraiment espérer sur l’épreuve Élite Nationale. “J’avais un doute sur mes sensations. Un jour, ça peut aller et le lendemain ça peut être compliqué”. Bien placé dès le long départ fictif, il choisit de suivre les coups après la première montée du col de la Gachet. “On était mieux devant que derrière, ça roulait au tempo donc c’était agréable. Dans la Jaillière, j’ai fait ce que j’ai pu. Les plus forts sont partis, je suis à ma place”.

Nicolas Rousset-Favier n’a pas été épargné par les soucis de santé depuis son arrivée chez les Espoirs en 2022. “Il y a eu aussi le Covid et une blessure à l’épaule”, rappelle l’ancien coéquipier de Romain Grégoire et Lenny Martinez en équipe de France Juniors. Ces moments compliqués ont changé sa manière de voir les choses. “On apprend à gérer ces moments. J’ai appris à ne pas trop me prendre la tête, à me concentrer sur l’essentiel”. Avec le souhait qu’il en termine enfin avec les galères. 

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