Nicolas Silliau gagne avec le dossard 13 un vendredi 13

Crédit photo Alexis Dancerelle - DirectVelo

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Près de six mois jour pour jour après sa dernière victoire au Grand Prix de Buxerolles (lire ici), Nicolas Silliau a enfin relevé les bras ce vendredi lors de la première étape du Tour de Moselle (voir classement). "Depuis tout ce temps... Ça fait vraiment plaisir de ramener la victoire pour l’équipe. J’avais envie de bien faire. J’ai vécu un été compliqué, j’ai eu le Covid en juillet après le Tour des Deux-Sèvres puis le mois d’août n’a pas été évident non plus. J’étais en manque de confiance et de résultats. Le week-end dernier au Tour de Côte d’Or, je n’avais toujours pas de sensations terribles, j’avais beaucoup roulé pour mes coéquipiers placés au général", rappelle au micro de DirectVelo le sociétaire d'Hexagone-Corbas Lyon Métropole.

Le Breton installé à Nice a été le dernier à accompagner la bonne échappée de sept unités à 45 kilomètres environ de l’arrivée. "J’ai senti le coup. Je me suis dit qu’il fallait que je fasse le jump. Je suis rentré tout seul à contretemps dans une portion vent de face, c’était dur". Il a donc rejoint Clément Delcros (AVC Aix-en-Provence), Matthew Fox (CC Étupes), Thomas Morichon (SCO Dijon-Team Materiel-velo.com), William Moloney-Morton (AC Bisontine), Seppe De Clercq (Basso-Team Flanders) et Paul Conor (France Militaire). "J’ai fait les comptes. J’ai vu qu’il y avait toutes les N1 représentées sauf Bourg-en-Bresse. Ça me faisait un peu peur mais l’écart grandissait".

« ÇA ME FOUTAIT LES BOULES »

Tout s'est joué dans la bosse d'arrivée pour le groupe de tête. "Thomas (Morichon) a attaqué dans la bosse. Je l’ai suivi avec un peu de retard. L’ascension était vite finie, ça m’a motivé à tout mettre. J’ai eu du mal à mettre mon grand plateau et à rentrer sur lui". Ils se sont tous les deux disputé le sprint. "Il y avait un gauche-droite dangereux, j’ai viré dans sa roue, c’était chaud. Puis on était côte-à-côte et je me suis dit qu’il fallait que j’y aille".

Il a alors pris l'initiative de lancer le sprint. "Et j’ai vu que c’était bon, je ne me suis pas arrêté". Le dossard 13 lui a porté chance en ce vendredi 13 septembre. "Ça me foutait les boules de l'avoir, je l’avais dit à mes copains et à mes parents. C’était tout ou rien". Et pour la première fois, il revêt un maillot de leader sur une Élite Nationale. "Ça va être assez spécial de le porter demain. Le général est du bonus, l’objectif était déjà de ramener une victoire étape". Mission accomplie.

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