Dimanche dernier Romain Lebreton (VS Chartres) remportait sa 4e victoire de la saison. Pourtant ses résultats sont en deçà de ses espérances. Malgré plusieurs Top 10 sur des courses Elite Nationale, notamment deux places de 6e sur le Tour du Périgord et au Prix Gabriel Dubois, l’ancien sociétaire du Guidon Chalettois attend encore un succès sur ces épreuves. "Mais, depuis l’été, je sens que la forme est bonne. J’aime la chaleur et les circuits vallonnés", explique-t-il à www.directvelo.com.

Entrer dans le Top 10 au général de la Coupe de France

C’est de bon augure avant la finale de la coupe de France DN2 ce dimanche, le Grand Prix de la Tomate à Marmande. Avec une 14e place à l’heure actuelle, le club chartrain n’est plus en danger de relégation. "Notre objectif est d’entrer dans le Top 10 au général", indique le coureur âgé de 28 ans. A titre personnel, il aimerait enfin lever les bras sur une manche. "J’y vais pour gagner. Je souhaite une course d’usure, où il y aura une grosse sélection", glisse-t-il.  En effet, en début de saison, ce Breton d’origine avait coché la Coupe de France DN2. Il garde encore des regrets de sa performance au Grand Prix de Gamaches puisqu’il se sentait être "l’un des plus forts".  Et, sur l’avant dernière manche au Tour du Canton de Saint-Savin, la déception était encore plus grande : "je voulais tellement bien faire que je suis passé complètement au travers", confie-t-il.
 
« Je veux tellement bien faire »

D’ailleurs, le mental a son importance dans les résultats de Romain Lebreton. Pourtant expérimenté, l’ancien coureur de Bretagne-Armor Lux garde encore en lui cette pointe d’appréhension qui l’empêche de prendre des risques indispensables pour être victorieux.
"Sur les Elites, j’ai du mal à conclure car je veux tellement bien faire que j’ai tendance à courir à l’envers alors que sur les toutes catégories, où je me dis « tant pis si je la rate », je tente tout", avoue-t-il.
 
Le Tour de Côte d’Or, la grosse déception

C’est peut-être ce qui lui a fait défaut sur le Tour de Côte d’Or où il a pris la 3e place au général. Il dit encore que cela reste "sa plus grosse déception de l’année". Surtout qu’il perd pour seulement 5 petites secondes. Avec le recul, il dresse une analyse très critique envers lui-même de sa course : "je ne peux m’en prendre qu’à moi-même car pendant trois jours j’ai eu une très bonne équipe à mes côtés. Mais dans le chrono par équipe, c’était moi le plus mauvais et c’est là que j’ai perdu le général".

Paris-Connerré pour conclure ?

La page est néanmoins tournée. Le vainqueur du Grand Prix de Chartres sait qu’il lui reste encore quelques occasions pour lever les bras. Outre cette finale, il pense aussi à Paris-Connerré, "une belle course Elite qui passe pas loin de chez moi", et "le Grand Prix de Saint-Méen-le-Grand où habite ma famille et où j’ai habité pendant 20 ans", conclut-il.

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Crédit Photo : Christian Cosserat - www.directvelo.com