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Angelo Tulik vient de boucler sa première saison avec la formation Europcar. Il fait part de ses impressions et de ses espérances futures pour www.directvelo.com

« J’ai appréhendé cette première saison chez les pros durant tout l’hiver dernier. Je n’avais jamais été stagiaire dans une équipe professionnelle auparavant et j’ai vraiment découvert ce milieu en début de saison. Cela a été délicat. D’ailleurs à vouloir préparer ma première saison au mieux, je suis sans doute arrivé en forme un peu trop tôt, dès les stages du mois de janvier (rires). Enfin ça fait partie du jeu. J’ai réussi à prendre le rythme très rapidement, ce qui est forcément satisfaisant. J’ai emmagasiné pas mal d’expérience, laquelle me sera utile pour la saison à venir. Ça aura vraiment été une bonne année. En plus je n’ai jamais eu de problèmes physiques, j’ai gagné une étape du Rhône-Alpes Isère Tour. C’est top.

Primordial de disputer des Classe 2

Pour un jeune néo-pro comme moi, gagner dès la première saison est forcément important pour la confiance. Accrocher une victoire avec le maillot du Vendée U ou d’Europcar, ce n’est pas tout à fait la même chose. Il faut quand même relativiser parce que c’était une classe 2. Mais d’un autre côté il y avait du beau monde. De toute façon, des épreuves de ce type, il est primordial d’en disputer. Ça permet d’être aux avant-postes, de jouer la gagne, de se faire plaisir quoi. Sur les plus grandes courses du World Tour, ce n’est pas la même chose et je ne retrouve pas toujours cette adrénaline. Je n’ai pas toujours l’occasion de me montrer à mon avantage. C’est une façon différente d’aborder les courses. C’est pour cela que jongler entre les deux est une bonne chose. En cela, évoluer en Continental Pro est une bonne chose.

Le World Tour, une sacrée expérience

Le fait de participer à des courses World Tour est quand même très enrichissant. Le niveau y est très impressionnant sur le coup. Courir aux côtés des plus grands champions, de toutes les plus grandes équipes, c’est une sacrée expérience. Le fait d’avoir participer à des courses comme l’Amstel Gold Race ou le Tour de Romandie, ça m’a apporté beaucoup. J’ai pu prendre de la caisse, analyser les comportements en course. D’un autre côté, j’ai également pu participer à une course comme le Tour de l’Avenir. On avait une équipe très forte. Porter le maillot tricolore, remporter l’épreuve avec Warren Barguil, c’était un autre grand moment de cette année.

Le Tour d’Italie, ce serait top

Désormais, je me focalise sur la saison 2013. J’ai repris il y a une dizaine de jours, après un petit mois de coupure. Je n’ai encore aucune idée de l’endroit ou je vais débuter ma saison, mais le premier rassemblement avec l’équipe mi-décembre, en Corse, devrait m’aider à y voir plus clair quant à mon calendrier 2013. J’espère pouvoir participer à quelques-unes des plus grandes courses du calendrier. Si on a la chance d’être invité sur une autre course de trois semaines que le Tour de France, j’aimerais y participer. Prendre part au Tour d’Italie, ce serait vraiment génial.

Attiré par les semi-classiques belges

J’espère avoir l’occasion de lever les bras une nouvelle fois l’année prochaine. Pourquoi pas sur une semi-classique ou une épreuve de Coupe de France. Ce sont vraiment des épreuves qui pourraient me convenir dans le futur. Je suis attiré par les semi-classiques belges, ce type de courses d’un jour. D’ailleurs, participer aux classiques ardennaises en 2013 serait là aussi quelque chose de très intéressant et que j’ai dans un coin de la tête. Mais en tant qu’équipe Continentale Pro nous ne sommes pas certains de pouvoir y participer. Il va falloir être patient. Dans tous les cas, je vais certainement encore beaucoup apprendre l’an prochain. »

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Crédit Photo : Etienne Garnier - www.velofotopro.com