Frédéric Brun changera de couleurs l’an prochain, puisqu’il portera dorénavant le maillot de l’équipe Bretagne-Séché Environnement. Très actif le week-end dernier sur le Tour de Vendée, le néo-professionnel de la formation BigMat-Auber 93 fait le point sur ce transfert pour DirectVelo.com.

« Je sais que je n’ai pas fait une très grande saison 2014. Maintenant, ce n’était pas facile pour moi d’aller chercher des résultats avec ma toxoplasmose. Certes, j’ai eu un début de saison difficile, mais ça va beaucoup mieux depuis plusieurs semaines. J’ai réussi à retrouver de bonnes jambes, et je me suis plusieurs fois retrouvé dans des coups, à faire la course. Je pense que c’est cet esprit offensif qui a dû plaire à Emmanuel Hubert. Si je n’avais pas signé avec Bretagne-Séché, l’équipe BigMat-Auber 93 m’aurait quand même conservé un an de plus. C’est aussi un signe important pour moi. Si l’équipe voulait me garder, c’est que je dois pouvoir apporter quelque chose au groupe. J’avais déjà été en contact avec Emmanuel Hubert l’an dernier. Je pense que cela a facilité les choses cette saison. Et puis j’avais fait un bon stage avec l’équipe AG2R La Mondiale l’été dernier. Je pense qu’ils ont dû prendre cela en compte.

« BRETAGNE-SECHE, UNE EQUIPE OFFENSIVE »

Etre coureur professionnel, ce n’est pas simplement avoir de grands résultats. C’est aussi une question d’état d’esprit notamment. Il y a plein d’autres choses encore qui rentrent en compte. Dans une équipe, je pense qu’il faut chaque type de coureurs. Le cyclisme professionnel, c’est un peu comme une entreprise, il faut faire partie d’une bonne spirale, savoir apporter quelque chose à un collectif. L’an prochain, je compte garder le même état d’esprit offensif que cette saison. De toute façon, l’équipe Bretagne-Séché est offensive, on voit souvent ce maillot à l’avant, dans les échappées, sur toutes les courses du calendrier. J’espère que l’on me verra souvent à l’avant l’an prochain avec ce nouveau maillot.

« PARIS-TOURS, MA PLUS BELLE DE L’ANNEE »

Avant de rejoindre Bretagne-Séché, il me reste deux gros morceaux avec BigMat en cette toute fin de saison: Paris-Bourges et Paris-Tours. Là encore, j’espère pouvoir passer à l’attaque. Faire la course devant sur Paris-Tours, ce serait bien. Ce sera ma plus belle et ma plus longue course de l’année. J’avais déjà participé à cette Classique l’an passé avec AG2R La Mondiale, et j’avais été impressionné par la vitesse à laquelle roulait le peloton dans la dernière heure et demie. Je me demandais vraiment comment des mecs pouvaient encore attaquer et sortir du peloton… Mais pourquoi pas aller faire un petit quelque chose. Les jambes vont bien en ce moment. D’ailleurs, dimanche dernier j’avais déjà passé toute la journée devant sur le Tour de Vendée. J’en avais fait beaucoup en début de course et c’est peut-être ce qu’il m’avait manqué dans le final. Mais bon, c’était plutôt bon signe de faire une journée en échappée et d’être toujours acteur dans les derniers kilomètres. Désormais, je vais prendre les deux dernières courses comme elles viendront, sans me stresser ».

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