Etienne Fabre : « Un des vieux de l’équipe »
Après un hiver "sérieux à l’image de son équipe", le Chambéry Cyclisme Formation, Etienne Fabre a trusté les accessits lors du début de saison. Malgré "quelques regrets" sur la première manche de Coupe de France où il n’était pas parvenu à accrocher le groupe de tête dans l’ultime montée, le Ruthénois a fini par conclure en s’imposant sur le Circuit des 4 Cantons le 5 mars dernier. "Les conditions ont rendu la course assez difficile, alors que le profil était relativement plat. Le vent se prêtait à faire des bordures. Il fallait donc rester vigilant et ne pas s’inquiéter trop vite des échappées car, sur une course de 170 bornes, c’est assez difficile de tenir", explique celui qui sortira avec un groupe d’une quarantaine de coureurs à 50 kilomètres de l’arrivée, puis une dizaine dans le final. "Il y avait pas mal de gars rapides comme Sinner (Armée de Terre) ou Cabot (SCO Dijon). C’était dangereux d’arriver au sprint avec eux. J’avais de bonnes jambes, donc j’y suis allé avec Le Lavandier (Team Pro Immo Nicolas Roux) que je règle finalement sur la ligne", raconte-t-il à DirectVelo.
Pour sa deuxième saison chez les Espoirs, Etienne Fabre sent qu’il est désormais bien intégré dans le groupe savoyard. "Ce n’était pas facile au début de l’année dernière car j’habite à Lyon et j’étais moins souvent avec le reste de l’équipe, basée à Chambéry", remarque l’ancien vainqueur d’étape sur le Circuit de Saône-et-Loire. A seulement 19 ans, l’Aveyronnais fait partie des "vieux de l’équipe" qui est composée de cinq Espoirs 1, et hérite donc de nouvelles responsabilités. "Il faut répondre aux conseils des jeunes et faire en sorte qu’eux aussi se sentent bien comme j’ai pu le vivre auparavant".
En 2016, l’étudiant en deuxième année de prépa à l’INSA de Lyon espère performer sur des épreuves telles que le Rhône-Alpes Isère Tour et la Coupe de France. "C’est important autant pour l’équipe qu’individuellement, et c’est une référence au niveau amateur". Mais pour l’instant, il souhaite à nouveau lever les bras. "En gagner une, c’est bien, mais il faut confirmer derrière", conclut-il.