« Nous avions prévu de mettre un coureur à l'avant aujourd'hui, pour ne pas avoir à chasser derrière. De plus, ce n'est pas rare de voir une échappée aller au bout le premier jour, donc c'était une occasion pour nous. Je savais que le peloton allait accélérer, même lorsque l'on a eu plus de 4 minutes d'avance. Ils revenaient très vite sur la fin, et j'ai eu de la chance d'aller au bout sur ce coup. J'ai bien vu qu'il y avait des concurrents pour le général, comme Bernal ou Sivakov, qui sont de très bons grimpeurs, mais nous devions d'abord nous assurer que nous pouvions aller au bout avant tout, donc je n'avais pas vraiment peur de passer mes relais comme les autres. Quand on s'est rapproché du final, je me suis dit qu'il valait mieux que je m'isole du groupe si je voulais l'emporter. Demain, nous devrions défendre le maillot, mais c'est le coach qui décidera ! »

Valentin Madouas (France)
Meilleur Grimpeur, 8e de l'étape
« Le groupe de tête s'est bien entendu, mais dans le final, le vent de face nous a un peu perturbés. Quand j'ai fait le premier grimpeur, on s'est retrouvé à une dizaine, et on a rapidement creusé l'écart. J'ai pensé que ça pouvait aller au bout, mais je savais qu'il y avait vent de face dans le final et que le peloton pouvait vite rentrer. Il nous a manqué quelques mètres au final. Je suis un peu déçu car c'était à ma portée aujourd'hui. J'aurais pu gagner si j'avais mieux couru dans le final, mais c'est comme ça. Avec Franck (Bonnamour), on a attaqué chacun notre tour, et quand ils sont sortis, je n'y suis pas allé. Je reviens bien dans le final, mais il a tout de même manqué un petit quelque chose. Je termine quand même avec le maillot à pois, mais je ne sais pas si je vais le défendre sur les étapes à venir, car ce serait une grosse dépense d'énergie. »